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Ammoye : un vent de reggae souffle sur Yellowknife

Dernière mise à jour : 3 juin

La chanteuse jamaïcaine Ammoye sera à Folk On The Rocks pour partager sa musique apaisante.


La perspective de jouer à Yellowknife pour la première fois suscite un grand enthousiasme chez la chanteuse. Lors d’une discussion avec Médias ténois, elle a promis un mélange de ses classiques de reggae et de reggae fusion ainsi que de ses œuvres plus récentes. Elle a également souligné que sa musique vise à autonomiser et à guérir les gens, offrant une expérience à la fois émouvante et édifiante.


« Ce sera de la musique qui fait du bien à l’âme », a-t-elle déclaré.

Bien que ce premier spectacle se fasse avec un ensemble plus réduit, seulement trois membres de son groupe habituel de six musiciens, Ammoye a assuré que la performance sera tout de même puissante, intime, amusante et énergique. Elle a exprimé son impatience et son désir de se connecter avec le public à travers sa musique.



(Courtoisie Ammoye – Unique Applause)


Ammoye s’est remémoré son enfance à Clarendon, en Jamaïque, se décrivant comme une « fille de la campagne » élevée par ses grands-parents, qu’elle considérait comme ses parents. Grandissant dans une famille chrétienne stricte, elle passait la plupart de son temps soit à l’église, soit à l’école, une routine qu’elle chérit maintenant pour lui avoir donné une base spirituelle solide. Elle a commencé à chanter dans la chorale de l’église, une expérience cruciale qui a façonné ses valeurs et son parcours musical.


« C’était notre routine. Et je ne changerais rien, car cela m’a donné la fondation, la forte fondation spirituelle. Je ne suis plus tellement religieuse. Je me considère plutôt comme un être spirituel », a-t-elle affirmé.

Des modèles et des influences

Ammoye a expliqué que son enfance à Clarendon a significativement influencé son style musical et les thèmes qu’elle explore dans ses chansons. Sa grand-mère, une matriarche forte et aimante, a joué un rôle crucial dans sa vie, lui enseignant l’importance de la communauté, de l’amour et de la joie malgré leurs moyens modestes. Elle se souvenait avec tendresse comment sa grand-mère préparait des repas supplémentaires pour les moins fortunés de leur petit village, un acte de gentillesse qui a profondément influencé la vision du monde d’Ammoye. « La façon dont elle vivait sa vie m’a beaucoup impactée », a-t-elle dit.


Le milieu musical de sa famille, y compris le banjo, la guitare et l’harmonica que son grand-père jouait à l’église, ainsi que leur amour collectif pour le chant, l’ont inévitablement attirée vers la musique. Bien que sa famille souhaitait qu’elle poursuive la musique comme un passetemps, Ammoye sentait que c’était son appel.


Elle a été particulièrement inspirée par Bob Marley, dont la musique puissante et durable l’a motivée à créer des chansons qui activent, inspirent et guérissent les gens. Ammoye se voit comme une « travailleuse de lumière et une activatrice, » visant à utiliser sa musique pour encourager les autres à découvrir et partager leurs dons uniques avec le monde, tout comme ses grands-parents l’ont fait à travers leurs actions et Marley à travers sa musique.

La chanteuse a déménagé au Canada à l’adolescence, juste après avoir eu 18 ans. Elle a confié que venir au Canada lui a ouvert de nombreuses occasions, en particulier pour poursuivre sa carrière musicale.




(Courtoisie Ammoye – Unique Applause)



Le déménagement lui a permis de voir qu’une carrière musicale était non seulement viable, mais aussi un rêve qu’elle pouvait réaliser. Elle a trouvé l’inspiration en voyant d’autres artistes canadiens jamaïcains, comme la chanteuse de R&B Jully Black, qui fréquentait la même église que Ammoye en Ontario. Voir le succès de Jully Black a donné à Ammoye la confiance de croire qu’elle pouvait aussi poursuivre la musique professionnellement.


Suivre sa voix pour suivre sa voie

Malgré la déception de sa famille lorsqu’elle a décidé d’abandonner le Seneca College, où elle étudiait le voyage et le tourisme, Ammoye s’est sentie obligée de suivre sa passion pour la musique. Disant ne pas vouloir « nourrir sa poche, mais affamer son âme ». Elle a alors choisi de faire le contraire en poursuivant la musique, une décision qu’elle considère comme l’une des meilleures qu’elle n’ait jamais prise. 


Ammoye a exprimé une immense fierté et beaucoup de gratitude pour avoir été sélectionnée sept fois pour un prix Juno, comparant les Junos au Canada aux Grammys aux États-Unis. Elle a décrit les Junos comme la plus haute distinction qu’un musicien puisse atteindre au Canada, et s’est rappelé comment la première nomination l’a laissée bouche bée.


« C’est aussi, car, en tant que femme dans une industrie et un genre de musique dominés par les hommes, cela a été très difficile. Ça n’a pas été un chemin facile pour moi. Mais quand cela est arrivé, cela m’a donné l’affirmation dont j’avais besoin pour me montrer que j’avais pris la bonne décision et suivi le bon chemin », a-t-elle confié.

L’artiste envisage un avenir prometteur pour la musique reggae, croyant qu’elle joue un rôle crucial dans la connexion avec le cœur humain et la promotion de la guérison personnelle et globale. Elle a souligné l’importance de créer une musique qui est guérissante, motivatrice, et qui va nous aider à devenir de meilleurs êtres humains pour la planète. « Il est très important de créer de la musique qui guérit, qui active, qui va nous aider à être de meilleurs êtres humains pour la planète », a-t-elle conclu.


Le festival se tiendra du 19 au 21 juillet 2024. Retrouvez la chronique de Benjamin Lavigne en ligne et sur les ondes de Radio Taïga.



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