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Photo du rédacteurCristiano Pereira

Concours d’art oratoire 2024 : une célébration de l’excellence en français oral à Yellowknife

L’évènement cherche à créer un environnement d’encouragement pour les talents linguistiques des élèves.


Le concours d’art oratoire était de retour à Yellowknife le mercredi 29 mai à l’église Calvary Community. Depuis plusieurs années, cet évènement invite des milliers d’élèves de tout le pays à démontrer leurs talents linguistiques en langue française et à concourir pour divers prix, y compris des bourses d’études dans des établissements postsecondaires.


Michael Tryon, directeur général de Canadian Parents for French et l’un des responsables de l’organisation de l’évènement, explique à Médias ténois que le principal objectif du concours d’art oratoire est de fournir aux jeunes des occasions de s’exercer et d’utiliser le français en dehors du cadre scolaire.


« Pour la plupart des jeunes en immersion français ou français comme seconde langue, le français s’arrête aux portes des écoles », note-t-il. En revanche, pour les francophones, la langue française fait souvent partie de leur quotidien à la maison, où, « normalement, il y a un des deux parents qui parlent français ». Cette différence met en lumière l’importance de créer des environnements où les jeunes peuvent continuer à développer leurs compétences linguistiques en français de manière pratique.


Le concours d’art oratoire cherche à stimuler non seulement leur intérêt pour l’apprentissage du français, mais à améliorer également les compétences des jeunes en matière d’expression orale et de prononciation. Les participants acquièrent une expérience en parlant français en public, en favorisant une communauté d’apprenants actifs de la langue française, et en comprenant la pertinence de l’enseignement du français dans le monde réel.


(Photo : Cristiano Pereira)


En dehors de l’école

Le concours accueille principalement des jeunes anglophones qui apprennent le français à l’école, mais une catégorie spéciale est réservée aux francophones. Quant aux critères d’évaluation, M. Tryon indique qu’il est « nécessaire d’avoir une présentation entre trois et cinq minutes ». Cette exigence s’applique à tous les niveaux scolaires et à toutes les catégories, garantissant que les présentations sont structurées et formelles.


Les élèves de la 9e à la 12e année des Territoires du Nord-Ouest ont concouru en personne lors des finales régionales ce mercredi. Les trois meilleurs élèves de chaque catégorie recevront des récompenses, et les deux meilleurs élèves des 11e et 12e années se rendront aux finales nationales. Le concours national, qui se déroule virtuellement, offre à ces élèves la possibilité de gagner des bourses d’études, des prix, et même un voyage à Ottawa.


L’organisation note que la compétition est structurée de manière à garantir une expérience équitable et enrichissante pour tous les participants. Les discours doivent durer de trois à cinq minutes pour les élèves de la 7e à la 12e année et de deux à quatre minutes pour ceux de la 6e année. Les discours, qui doivent être des œuvres originales des élèves, ne peuvent inclure des pièces dramatiques telles que des poèmes ou des chansons. Les participants sont autorisés à utiliser des fiches, mais les discours doivent être mémorisés et présentés sans l’aide de costumes ou d’accessoires.


Michael Tryon décrit les présentations du concours d’art oratoire comme étant très formelles. Chaque discours commence par des salutations appropriées, telles que « Mesdames, les juges » suivi de « bonjour. » Les participants doivent ensuite introduire leur sujet de manière claire et structurée, en disant par exemple : « Aujourd’hui, je vais parler de… ».

M. Tyron fait valoir que cette approche est semblable à la rédaction d’une composition, avec une introduction qui identifie les points principaux, un développement détaillant ces points, et une conclusion pour clore le discours. Le directeur général de Canadian Parents for French souligne également l’importance de cette structure formelle, qui aide les élèves à organiser leurs idées de manière cohérente et professionnelle.


Retombées sur les carrières futures

Les discours sont évalués par un jury impartial basé sur des critères établis. Après avoir prononcé leur discours, les élèves devront répondre à deux ou trois questions posées par les juges concernant leur présentation. Ce processus rigoureux évalue non seulement leurs compétences en art oratoire, mais aussi leur compréhension et leur capacité à interagir avec le public.


Les catégories de compétition incluent le Français de base, le Français intensif/étendu, l’Immersion précoce et tardive, et la catégorie francophone. Le placement dans ces catégories prend en compte non seulement le programme de français actuel des élèves, mais aussi leurs expériences antérieures d’apprentissage du français. Cela cherche à garantir une égalité des chances où les élèves sont jugés en fonction de leurs capacités et de leurs expériences.


Michael Tryon souligne que le concours d’art oratoire a un impact significatif sur les carrières académiques et professionnelles futures des étudiants. Il explique que l’exercice de l’art oratoire commence dès la quatrième ou cinquième année, bien que cela puisse varier légèrement d’une région à l’autre. Les élèves débutent en présentant leurs discours en classe, devant leurs camarades, enseignants, et parfois même devant tous les membres de l’école ou leurs parents.


Il ajoute que cette pratique régulière de parler en public est cruciale pour les étudiants qui envisagent des carrières nécessitant de solides compétences en communication, comme les avocats, les journalistes, les enseignants, ou les professeurs. Même dans des domaines comme le marketing, où la capacité à parler en public est essentielle, les compétences développées par le biais du concours peuvent se révéler bénéfiques.


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