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Davantage que les admissions

Denis Lord – Arctique



Le président de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), Simon Cloutier. (Photo : Cristiano Pereira)


Pour le président de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), Simon Cloutier, la portée de la décision de la Cour suprême du Canada sur l’accès à l’éducation en français en milieu minoritaire dépasse largement l’admission des non-ayants droit.


« Ce que la Cour a dit, observe Simon Cloutier, c’est qu’il faut prendre en considération que la Charte a été mise en place pour avoir un impact positif sur l’épanouissement et le développement des communautés francophones au pays. Elle ne doit pas être vue d’une façon restrictive […]. Non seulement les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent voir les impacts positifs de l’admission de non-ayants droit, qui pourraient ajouter à la vitalité des communautés francophones, mais aussi prendre en compte l’aspect réparateur et préventif de l’article 23 de la Charte dans n’importe quelle décision qui touche les écoles francophones. »

Réparateur et préventif


« L’article 23 cherche à atteindre le maintien et l’épanouissement de la minorité en accordant aux parents appartenant à la minorité linguistique des droits à un enseignement dispensé dans leur langue partout au Canada, peut-on lire sur le site du gouvernement du Canada. […] Il est préventif en ce qu’il vise à prévenir l’érosion des communautés de langue officielle. Il est réparateur en ce qu’il vise à réparer les injustices du passé et à promouvoir le développement de ces communautés. »

Le président de la FNCSF avance que des négociations ont justement débuté un peu partout à travers le Canada pour que l’article 23 de la Charte soit pris en considération dans n’importe quelle décision des gouvernements envers les conseils francophones. C’est un dossier que suit attentivement la FNCSF.



Sécuriser les acquis


La majorité des provinces donnaient déjà une certaine latitude aux commissions scolaires dans l’admission des élèves, note Simon Cloutier.

« Si le jugement de la Cour suprême avait été négatif, peut-être des provinces auraient retiré ces droits. […] Cette décision est extrêmement importante parce qu’elle vient sécuriser les acquis que de commissions scolaires dans certains provinces et territoires et, en même temps, ouvrir la porte à accentuer ces acquis […] et permettre aux écoles francophones de s’épanouir. […] »

« On a eu le jugement. Ça ne fait pas loin d’un an maintenant, mais ça prend souvent beaucoup de temps à négocier avec les gouvernements pour mettre tout en place. »



Pour le WEB :

Une collaboration des cinq médias francophones des territoires canadiens : les journaux L’Aquilon, l’aurore boréale et Le Nunavoix, ainsi que les radios CFRT et Radio Taïga


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