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Photo du rédacteurCristiano Pereira

L’art éphémère s’invite au Château de neige


Entre créativité débordante et rendez-vous musical avec Bon Enfant, le festival Snowking s’anime.


Texte et photos par Cristiano Pereira


Pendant trois jours, les sculptrices et les sculpteurs ont travaillé avec acharnement pour transformer leurs énormes blocs de neige compacts en œuvres d’art. Sans thème imposé cette année, chacun a laissé libre cours à son imagination et s’est lancé dans des directions esthétiques variées.


Le dimanche en fin d’après-midi, le jury a annoncé le nom du vainqueur : l’équipe Y2Y, composée de Kris Schlagintweit, Leslie Leong et Adam Pucek, a vu sa sculpture « Coming up for air » remporter le symposium.

Kris Schlagintweit a expliqué à Médias ténois que l’œuvre a été inspirée par les icebergs qu’elle a vus au Groenland.


« Il y a trois phoques sur le mur de l’intérieur qui montent à l’assaut de l’air et je crois que ça peut être l’occasion pour nous de prendre une minute et de réfléchir à des choses, d’apprécier la lumière, de profiter du temps et de prendre l’air, de ne pas se presser tout le temps, de ralentir », explique-t-elle.


Après plusieurs heures passées à sculpter la neige, l’artiste a confié que la partie la plus difficile avait été de « creuser et vider l’intérieur et de maintenir les trois phoques ».

Pas toutes les sculptures se sont bien déroulées. L’équipe locale de Yellowknife, composée de Ryan McCord, Shauna Morgan et Patrice Tremblay, a vu une partie de sa sculpture « Birdie in a cage » céder et s’effondrer.


L’une des sculptures les plus originales est « Folded », réalisée par une équipe internationale composée d’une Allemande, d’un Français et d’un Américain : avec des formes minimalistes, l’œuvre crée des lignes géométriques qui se fondent dans la glace visible du lac.


Au cours des prochaines semaines, de nombreux évènements se dérouleront dans le cadre du festival Snowking. L’un des moments forts pour la communauté francophone est le concert de Bon Enfant qui aura lieu ce vendredi soir.

C’est la première fois que le groupe québécois vient à Yellowknife. Le groupe, qui comprend des membres des Canailles, de Ponctuation et de Lumière, se rend dans la capitale ténoise pour interpréter des chansons de leurs deux albums : Bon Enfant, de 2019, et Diorama, de 2021.





« On fait beaucoup de bruit et ça risque d’être vraiment plaisant », a déclaré la chanteuse Daphné Brissette à Médias ténois. L’artiste promet de tout donner pour que la fête se produise. « Généralement, on est généreux. On aime vraiment jouer ensemble ».

Le son du groupe part d’une base rock pour visiter d’autres sensibilités plus pop et psychédéliques. Et ils chantent en français.


« Même si on écoute beaucoup de musique américaine ou anglophone, on est allé vraiment puiser dans le rock francophone ».

Le groupe québécois se prépare à revenir en Europe dans un avenir proche. « Le Québec, c’est un grand territoire avec une petite population. Ça veut dire qu’après trois ans, tu as fait à peu près le tour des salles », commente Daphné. Donner des concerts en Europe est une démarche positive. « Ça nous permet de faire plus de spectacles aussi avec un plus gros bassin de population ».


Curieusement, et bien que le groupe revienne en France, c’est dans d’autres pays européens que les choses semblent aller mieux : « Des fois, ce n’est pas le parcours que tu penses, c’est ce qui est drôle. Le plus drôle, là-bas, c’est qu’on fait des spectacles surtout en Angleterre et en Allemagne. »


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