L’essor de la musique classique au mordernisme 2

Gabriel Fauré passe son enfance au sein d'une famille qui, depuis le XIe siècle, habitait en Aquitaine - région occitane de la France dans laquelle la langue d'oc était le médium de composition des troubadours depuis la période médiévale. Né le 12 mai 1845 à Pamiers, dans l'Ariège, il est le plus jeune des six enfants de Toussaint-Honoré Fauré et Marie-Antoinette-Hélène Lalène-Laprade.

Formation musicale à l'École Niedermeyer

En 1854, à l'âge de 9 ans, il déménage à Paris pour faire des études à l'École Niedermeyer. Cette école avait pour mission de former des maîtres de chapelle pour les églises catholiques. Leur programme d'enseignement visait à former les étudiants à l'interprétation, à la composition et à l'écriture musicale des œuvres religieuses et de la musique instrumentale classique, notamment pour les claviers tels que l'orgue, l'harmonium et le piano, ainsi qu'aux méthodes de contrepoint et de fugue.

Études et premiers postes

Fauré fut pensionnaire et l'un des meilleurs étudiants de cette école pendant 11 ans. Deux de ses maîtres principaux furent Louis Niedermeyer, suivi par Camille Saint-Saëns. Il termine ses études avec excellence en 1865, obtenant un diplôme de Maître de chapelle, lauréat d'orgue, de piano et de composition. En 1866, il est nommé organiste à l'église Saint-Sauveur à Rennes, en Bretagne. Il prend ses fonctions en janvier 1866 et y demeure jusqu'en 1870.

Engagement pendant la guerre franco-prussienne

En 1870, Fauré se porte volontaire au service militaire et, dans un esprit patriotique, participe à l'action pour lever le siège de Paris pendant la guerre franco-prussienne. Le siège de Paris est l'événement culminant de cette guerre, déclarée par l'Empire français de Napoléon III à la coalition de la Confédération germanique. La réaction de l'armée de la Confédération germanique, dirigée par Otto von Bismarck, est forte et met Paris en état de siège.

Retour à la vie musicale

En 1871, après la fin de la guerre, Gabriel Fauré est nommé chef de chœur à l'église Saint-Sulpice sous la direction de Charles-Marie Widor. C'est avec lui qu'il commence à improviser des compositions avec changements de tonalité, marquant ainsi le début d'une nouvelle phase dans sa carrière musicale.