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L’équité, la diversité et l’inclusion au cœur des communautés francophones

Photo du rédacteur: Cristiano PereiraCristiano Pereira

Yellowknife a accueilli le coordonnateur national des initiatives en équité, diversité et inclusion de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.



M. Amadou Ghouenzen Mfondi, coordonnateur des initiatives en équité, diversité et inclusion à la FCFA, lors de sa visite à Yellowknife pour renforcer les capacités des communautés francophones. (Photo Cristiano Pereira)


Du 20 au 23 janvier, une figure clé de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) au Canada, M. Amadou Ghouenzen Mfondi, s’est rendue à Yellowknife. Coordonnateur des initiatives en EDI à la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, il était en visite dans le cadre d’une mission orchestrée par le Réseau en immigration francophone (RIF) et la Fédération franco-ténoise (FFT). M. Amadou est venu pour offrir des formations, mener des consultations ciblées et promouvoir une compréhension approfondie des principes d’EDI au sein des organisations communautaires.


« Mon rôle consiste à renforcer les capacités des acteurs communautaires francophones dans la mise en œuvre de l’EDI, dans leurs organisations et dans les communautés », explique M. Amadou Ghouenzen Mfondi.

Avec une approche dynamique et inclusive, il aide à adapter les pratiques pour créer des espaces favorisant la participation de tous, quelle que soit leur identité ou origine.


Au-delà de l’acronyme, l’EDI est une véritable « morale en action », déclare M. Amadou. « Cela édicte les règles et les principes qui garantissent le bienêtre collectif dans des communautés diversifiées. Toutes les personnes, aussi diverses soient-elles, doivent pouvoir trouver un espace d’épanouissement au sein des communautés », poursuit-il.

Il identifie trois questions fondamentales auxquelles l’EDI répond : comment faire société ensemble tout en étant conscient de nos différences ; qu’est-ce que la société est en droit d’attendre d’une personne et vice-versa ; et enfin, comment mettre nos différences au service du bienêtre collectif ?


Pour M. Amadou, l’EDI ne concerne pas uniquement les groupes minoritaires :

« Ce n’est pas seulement pour les personnes immigrantes ou racisées. Toute personne qui est marginalisée ou discriminée trouvera dans l’EDI une voie d’épanouissement et de participation ».

Lors de son séjour à Yellowknife, M. Amadou a mené deux types d’activités principales : des formations et des consultations. « Le premier point, c’est la formation et la sensibilisation : offrir une formation sur ce que c’est que l’EDI et comment l’intégrer dans les organisations et les communautés. Le deuxième, c’est offrir des services de consultation pour aider les organismes à développer des projets axés sur ces principes », précise-t-il.


Cependant, transformer ces formations en actions concrètes reste un enjeu. « Le défi opérationnel consiste à faire en sorte que les organismes traduisent directement ces formations dans la gouvernance quotidienne de leurs projets, de leurs ressources humaines et de leurs communautés », explique-t-il.


Malgré les progrès, les obstacles systémiques restent présents, notamment le racisme et la discrimination. « Le premier défi, c’est le défi de l’information, de la clarté dans les objectifs de l’EDI, parce qu’il n’y a personne qui n’arrive pas à comprendre les objectifs de la mise en œuvre de l’EDI et qui pense que cela consiste à prendre le privilège des uns pour donner aux autres. 


Il n’en est pas question. L’EDI a vocation d’assurer le bienêtre collectif de tout le monde. Donc, le principal défi consiste à déconstruire les fausses représentations qui sont autour de l’EDI. Et pour relever ce défi, nous investissons énormément dans la sensibilisation. »

La vision de M. Amadou pour l’avenir est claire : « Bâtir des communautés vraiment diversifiées, inclusives et équitables, qui donnent la chance de réussir à chaque personne, peu importe son identité ou son origine ». Il estime que la FCFA, avec le soutien de ses collègues, met en place des ressources humaines et des projets pour promouvoir ces principes.


Il reste optimiste quant à l’impact des initiatives EDI. « Ça porte déjà les fruits en termes au moins de sensibilisation. Nous allons poursuivre et à terme, nous aurons de plus en plus de la diversité, de l’inclusion, de l’équité, de respect de la différence dans nos communautés », conclut-il.

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