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Photo du rédacteurCristiano Pereira

Le Collège nordique sur la bonne voie

Le rapport annuel 2021-2022 montre que les états financiers du Collège nordique sont en bonne santé. Le statut officiel d’établissement d’enseignement postsecondaire est « le plus grand défi » pour la prochaine année.

Les revenus du CNF ne cessent pas de monter. Le rapport annuel pour l’exercice se terminant le 30 juin 2022 démontre que les revenus ont atteint plus de 2,2 millions $, une augmentation considérable par rapport à 2021 (1,4 million $). Ceci s’explique surtout par la hausse des financements de plus de 1,1 million $ du Gouvernement des TNO –, en 2021, ce financement a été de 353 000 $. Selon l’état des résultats, les charges ont aussi augmenté (2,1 millions $), mais l’excédent des produits sur les charges reste à 130 913 $.


L’assemblée générale a été guidée par une atmosphère d’optimisme, notamment à cause de l’annonce récente du financement de 4,2 millions $ sur 3 ans par le gouvernement du Canada, ainsi que 680 000 $ par le gouvernement des TNO sur la même période.


« Grâce à leur appui, le financement du Collège démontre un taux de croissance de 521 % par rapport à 2015 », note le rapport annuel.


Angélique Ruzindana Umunyana, présidente du conseil d’administration, a rappelé que cette démarche conjointe s’est traduite « par le plus important investissement pluriannuel jamais accordé au Collège par le gouvernement du Canada ».


« Les investissements permettront au Collège d’accroitre l’accès aux études postsecondaires en français à sa population étudiante en offrant des programmes qui répondent aux besoins de main-d’œuvre de la communauté franco-ténoise. De plus, cet appui contribuera à assurer une meilleure planification et l’utilisation des ressources dans le but d’offrir de bons programmes de formation postsecondaire en français ainsi qu’une expérience étudiante enrichissante », on peut aussi lire dans le rapport annuel.


Le chemin vers l’atteinte du statut officiel d’établissement d’enseignement postsecondaire est « le plus grand défi » pour la prochaine année, assume le directeur général, Patrick Arsenault, en signalant que « on a déjà bien avancé dans le projet, mais il nous reste encore beaucoup de choses à faire ».

Patrick Arsenault est le directeur général du Collège nordique.(Courtoisie PA)


Adhésion à la FFT

Lors de l’assemblée générale a été votée l’adhésion du Collège nordique francophone à la Fédération franco-ténoise (FFT) en tant que membre coopératif, ce qu’a laissé content le directeur Patrick Arsenault. « C’est très positif pour nous. La FFT a le mandat territorial de représenter la francophonie au sein du gouvernement et d’autres organisations, donc on est content d’en faire partie maintenant parce que c’est l’interlocuteur désigné ». M. Arsenault note que « maintenant on pourrait être représenté de manière adéquate au fur et à mesure qu’on prend place comme collège postsecondaire ».


L’année au Collège nordique a été marquée par le départ à la retraite de la directrice générale Josée Clermont et l’arrivée du nouveau directeur. Patrick Arsenault est arrivé juste quelques semaines avant que ça se termine l’année fiscale. « Donc c’est à partir de maintenant que je me sens en plein contrôle, ce qui est très stimulant ».


Le directeur loue le fait d’avoir une équipe très solide avec lui qui a, selon lui, pris de la maturité. Il semble déterminé à poursuivre sa mission. « Maintenant qu’on a des ressources humaines et monétaires, on est capable de se permettre de rêver, de se projeter sur le long terme, de développer des projets ».


Le rapport annuel confirme également l’augmentation du nombre d’inscriptions d’étudiants. Dans l’année scolaire 2021/2022, le Collège a reçu son plus grand nombre d’inscriptions jamais enregistré : 467. L’année précédente, ils avaient été 431, et en 2019/2020, 306.

Le français reste la langue la plus demandée : il est choisi par 55 % des étudiants. Les étudiants tlicho correspondent à 28 %, suivis de l’anglais, avec 16 %, et de l’espagnol, avec 1 %.

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