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Le départ et l’arrivée, les mots pour le dire

L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne donnera cet automne des ateliers de récits d’expérience aux femmes immigrantes du Nunavut, des Territoires du Nord-Ouest et de Terre-Neuve-et-Labrador. La date limite pour s’inscrire est le 5 juillet 2024.


Denis Lord

IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon



Les autres provinces du Canada ainsi que le Yukon ont déjà participé à ce projet intitulé Autour d’Elles, qui se finalise dans un recueil disponible en version PDF et en format papier. Trois tomes ont déjà été publiés.


« L’idée, c’est de faire connaitre le parcours des femmes immigrantes dans notre pays, explique la directrice de l’Alliance, Soukaina Boutyieb. Généralement quand on parle de l’immigration […] ça se limite à des chiffres ou à dire “Voici ce que les immigrants ont besoin” ».

On ne prend pas assez le temps de se demander quelles sont les histoires qui sont derrière ces femmes. Elles sont des personnes clés dans nos communautés. On voulait faire connaitre ces histoires, ces défis, leur résilience.




« L'idée, c'est de faire connaître le parcours des femmes immigrantes dans notre pays », explique la directrice de l’Alliance, Soukaina Boutyieb.

(Courtoisie)



Les récits publiés jusqu’à présent comportent autant des touches d’humour que de tristesse, observe Mme Boutyieb.


Mode opératoire

Alors que les ateliers précédents avaient lieu sur un mode virtuel, ils se feront sur place à Yellowknife, Iqaluit et St-John. Les dates pour l’instant indéterminées. Ils seront donnés, gratuitement, par Suzanne Kemenang, directrice générale de Terre d’Accueil, une maison d’édition franco-ontarienne consacrée aux voix de l’immigration, et qui publie d’ailleurs Autour d’Elles. Mme Kemenang est arrivée du Canada en 2007, en provenance du Cameroun. Elle sera accompagnée de membres de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne.


L’atelier dure environ une journée. L’écriture peut commencer durant celle-ci, mais se poursuit habituellement durant les semaines suivantes, avec l’assistance et les encouragements de l’Alliance.


« On appuie les femmes tout au long de leur écriture du récit, dit Soukaina Boutyieb. On sait que c’est un exercice qui peut être très difficile pour certaines personnes. On est vraiment là pour les appuyer, mais aussi certainement pour valoriser ces histoires dont on n’entend pas parler. »

La directrice de l’Alliance rappelle qu’il n’y a pas qu’une seule manière de venir au Canada. « J’invite les gens à aller lire les autres éditions, ils auront une idée des défis qui existent […] de la réalité en tant que femme francophone, immigrante, en situation minoritaire. Il y a parfois des histoires un peu loufoques, on ne comprend pas comment le système bureaucratique fonctionne. »Un accès en mode virtuel pourrait éventuellement être disponible selon la demande.

 

La phraséologie a été modifiée pour faciliter la fluidité du texte.

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