Le Jeanne-Dubé à Christine Sivret
La directrice de l’École Boréale de Hay River, Christine Sivret, a reçu le prix Jeanne-Sauvé 2024, remis à une personne s’étant distinguée par son engagement dans la francophonie ténoise et son implication dans sa communauté.
Denis Lord
IJL – Réseau. Presse – L’Aquilon
C’est le conseil d’administration de la Fédération franco-ténoise (FFT) qui, par vote, désigne la lauréate parmi les candidatures qui lui sont soumises par le public. La FFT a reçu une demi-dizaine de candidatures, soit le même nombre que les années précédentes, selon son président sortant, Jean-François Pitre.
« C’est un prix que tout le monde mérite aussi, parce que ça fait partie d’un engagement communautaire commun », a modestement commenté Mme Sivret lors de la remise du prix, en clôture de l’assemblée générale annuelle de la FFT, le 21 septembre.
Mme Sivret succède à Angélique Ruzindana Umunyana.
De l’Acadie aux TNO
Originaire de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick, Christine Sivret est bachelière en éducation primaire de l’Université de Moncton. Elle a enseigné à l’École Joseph B. Tyrrell de Fort Smith lors de son arrivée aux Territoires du Nord-Ouest, en 2012, pour ensuite faire partie l’équipe de l’école Boréale, à Hay River, dont elle est devenue directrice générale plus tôt cette année.
Christine Sivret (à droite), alors qu'elle était présidente de l'Association franco-ténoise du Sud et de l'Ouest. Avec elle, de gauche à droite : Anthony Doiron, Amandine Chupin et Mylène Picard. (Photo : Thomas Ethier)
Mme Sivret a été présidente de l’Association franco-ténoise du Sud et de l’Ouest (AFTSO).
Elle fait partie des 100 Canadiens et Canadiennes à avoir reçu une pièce spéciale centenaire de l’Aviation royale canadienne pour leur implication dans les Journées du Souvenir.
En 2021, Northwest Teachers Association publiait ce mot d’une de ses élèves : « Tu es gentille et tu es la meilleure enseignante dans le MONDE! »
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Jean-François Pitre considère qu’être impliqué fait partie de la définition de tâches d’un enseignant, mais que l’engagement de Christine Sivret a largement dépassé ce cadre. La durée de cet engagement est pour lui un facteur décisif.
« Quand j’ai vu toute l’implication qu’elle a mise au fil des ans, j’ai dit “C’est la candidate idéale” », commente M. Pitre, notant qu’on perçoit moins le travail des gens à l’extérieur de Yellowknife. « Je pense que c’est un super bon choix, et il faut reconnaitre nos bénévoles, parce que ce n’est pas tout le temps facile de s’impliquer. »
M. Pitre a lui-même reçu le Jeanne-Dubé en 2002.
« Tout le monde qui prend le temps et la peine de s’impliquer mérite ce prix », évalue pour sa part la directrice générale de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest, Yvonne Careen. « Christine l’a fait quand elle était à Fort Smith; elle a été embauchée comme enseignante et tout de suite quand elle est arrivée dans la communauté, elle s’est impliquée. Elle a fait son temps là, ensuite elle est venue se joindre à notre équipe à l’École Boréale. Dès son arrivée, c’était comme une continuité fluide, elle s’est embarquée au niveau de l’AFTSO. Elle a toujours été impliquée et engagée. Elle est très méritante, et je la félicite. »
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