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Mobilisation parentale pour la sécurité à l’École Allain St-Cyr

Photo du rédacteur: Cristiano PereiraCristiano Pereira

Une pétition réclame des passages piétons sécurisés et un réaménagement du débarcadère.

IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon



Eugène Foisy, initiateur de la pétition, espère que les autorités prendront des mesures pour sécuriser le débarcadère de l’École Allain St-Cyr. (Photo Cristiano Pereira)


Depuis quelques jours, une pétition placée à l’entrée de l’École Allain St-Cyr recueille le soutien de parents préoccupés par la sécurité du débarcadère. Déjà près de 50 signatures ont été récoltées, soulignant une mobilisation croissante pour réclamer des mesures concrètes. « Nous, parents et tuteurs soussignés, exprimons nos profondes préoccupations concernant les conditions de sécurité actuelles au débarcadère des élèves de l’École Allain St-Cyr », peut-on lire dès le premier paragraphe de la pétition.


Le document pointe du doigt des problèmes persistants depuis plusieurs années. Les signataires dénoncent « des comportements dangereux des conducteurs, des risques quotidiens pour la sécurité du personnel » et une « confusion générale qui met tout le monde en danger ». Parmi les principales revendications, le texte demande un réaménagement complet de la zone afin de « séparer distinctement les zones piétonnières de la circulation des véhicules » et d’installer des « passages piétons sécurisés » pour protéger les enfants.


La pétition rappelle également que cette situation concerne plusieurs établissements scolaires voisins. « Ce débarcadère est partagé entre plusieurs écoles, notamment l’École Allain St-Cyr et l’École William McDonald », explique-t-elle. Les élèves les plus jeunes, âgés de 3 à 9 ans, sont identifiés comme étant « les plus vulnérables » en raison de leur incapacité à gérer efficacement des situations chaotiques.


Pour les parents, il est urgent d’agir avant qu’un accident ne survienne. « Malgré les efforts du personnel pour gérer le flux de circulation, la situation reste dangereuse », insiste le texte. Parmi les solutions proposées figure la mise en place d’un « protocole structuré pour déposer les enfants et les récupérer » ainsi que l’installation de « séparateurs physiques, tels que des barrières ou des cônes, pour renforcer la sécurité ».


Les signataires espèrent que les autorités locales, la Commission Scolaire Francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et le ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation (MÉCF) répondront rapidement à cet appel. « La sécurité de nos enfants et du personnel doit être une priorité absolue », conclut la pétition.


La pétition a été lancée par Eugène Foisy, un parent préoccupé, pour dénoncer les problèmes de sécurité. Face à des années d’inaction sur une problématique qui inquiète autant les parents que le personnel, M. Foisy a décidé d’agir.

« Ma fille fréquente cette école depuis cinq ans maintenant, donc cela a toujours été une préoccupation et un problème », a-t-il déclaré dans une entrevue avec Médias ténois.

Selon M. Foisy, le problème dure depuis environ sept ans. Des discussions avec le personnel de l’école ont révélé des efforts répétés pour résoudre les conditions chaotiques et potentiellement dangereuses. Cependant, les progrès restent limités. « Ils essaient de régler ça, mais ça n’avance pas vraiment », a-t-il déploré, exprimant sa frustration face à l’absence de solutions concrètes.


Pour mobiliser l’intérêt public, Eugène Foisy a proposé de créer une pétition et de la placer à l’école, dans l’objectif de la présenter à la ministre de l’Éducation, Caitlin Cleveland. « J’ai rédigé la pétition, je l’ai mise à l’école, et l’objectif, une fois que j’aurai assez de signatures, est de la soumettre à la ministre de l’Éducation », a-t-il expliqué.


Pour ce parent d’élève, l’enjeu est crucial. « Si ça ne se règle pas, je m’inquiète qu’on en arrive à un point où quelqu’un se blesse, que ce soit un membre du personnel, un enfant ou un parent. Et alors tout le monde va regarder en arrière en disant : “Ah, on aurait dû régler ça plus tôt, vous savez.” C’est en gros toute l’histoire derrière ça », a-t-il averti.


Les près de 50 signatures déjà récoltées témoignent du soutien croissant des parents pour cette initiative. « Le bouche-à-oreille circule, les gens entendent parler de ça, donc ils vont signer, ce qui est bien », a noté Eugene Foisy, en soulignant l’importance de cette mobilisation.


Contactée par Médias ténois, la directrice générale de la CSFTNO, Yvonne Careen, souligne que la problématique du corridor de débarcadère est complexe et nécessite une collaboration étroite entre plusieurs parties, y compris YK1, la Ville de Yellowknife et le MÉCF. Bien que des efforts aient été entrepris depuis plusieurs années, des obstacles financiers et organisationnels persistent, rendant la résolution difficile sans un engagement commun. Mme Careen insiste sur le rôle clé des parents pour maintenir la pression et soutenir les démarches politiques en cours, notamment en partageant la pétition avec leurs élus.


Quels sont vos plans pour répondre aux revendications spécifiques de la pétition, notamment en ce qui concerne le réaménagement du débarcadère et la mise en place de passages piétons sécurisés ?


Je sais qu’une pétition circule, mais je ne l’ai pas reçue. 


Quels engagements financiers ou logistiques la CSFTNO est-elle prête à prendre pour résoudre ce problème ?


À l’instant, nous étudions la problématique. Ce n’est pas nouveau. Ça fait déjà plusieurs années que la CSFTNO revendique des changements à ce corridor. Il y a eu des dizaines de tentatives pour apporter des améliorations, mais la réalité est que c’est un projet complexe. Le terrain où se situe le corridor appartient à YK1. Les dirigeants de YK1 et de la CSFTNO se sont rencontrés pour discuter du risque des accidents. La ville de Yellowknife doit être impliquée pour toute question de normes de circulation. Ce n’est pas un simple versement de fonds qui va corriger les défis que pose ce corridor. Ça va prendre une collaboration étroite. Nous avons également depuis plusieurs années informé les dirigeants du ministère de l’Éducation que ce corridor pose un réel danger. On n’a jamais eu d’intention de toutes les parties impliquées ni l’argent pour corriger les aspects du corridor qui pose problème. Les administrateurs des deux écoles voisines discutent souvent de cette fonctionnalité et la CSFTNO ne peut pas agir seule et ça va exiger du financement de toutes les parties concernées. 


Comment comptez-vous collaborer avec les autorités locales et le ministère pour coordonner une solution ?


Nous attendons que la pétition se trouve dans les mains de la ministre et dans les miennes. J’invite les parents à partager la pétition avec leurs députés individuels aussi. Les députés de Yellowknife ont été avisés et des rappels constants sont importants, surtout avec l’Assemblée qui siège encore en février. Les élus de la CSFTNO feront un suivi avec les membres de l’Assemblée législative de Yellowknife. Ils présenteront également la pétition aux administrateurs de YK1 et aux élus de la Ville de Yellowknife et feront des suivis avec eux. Nous sommes contents que les parents s’intéressent beaucoup à la sécurité. Ce sont les parents qui ont le plus de pouvoir pour apporter des changements au corridor de passage sur ce site. La CSFTNO va agir au niveau politique, mais les parents doivent continuer à mettre de la pression pour garder le momentum. C’est un travail d’étroite collaboration qui apportera des résultats.

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