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Pierre Poilievre promet de défendre la souveraineté de l’Arctique et la vie nordique

Lors d’un rassemblement à Yellowknife, le chef du Parti conservateur s’est engagé à protéger les territoires nordiques et à repeupler le Canada avec des occasions favorables économiques, tout en simplifiant l’accès à la propriété.


Cristiano Pereira

IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon


Devant 200 partisans rassemblés à l’Hôtel Explorer à Yellowknife dimanche matin, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a prononcé un discours marqué par ses critiques envers Trudeau. Présenté par Kim Fairman, candidate conservatrice aux Territoires du Nord-Ouest, Poilievre a exposé sa vision pour un Canada plus fort, en mettant l’accent sur la protection du Nord et de ses habitants.


Dès le début, Poilievre a souligné l’importance des régions nordiques dans la défense de la souveraineté canadienne. « Nous considérons inacceptable que des navires chinois et russes sillonnent nos eaux nordiques. Nous ne laisserons jamais ces pays hostiles s’approprier notre territoire, » a-t-il déclaré. Il a promis de renforcer les liens avec les États-Unis pour protéger l’Arctique et d’investir dans les infrastructures militaires pour mieux défendre ces régions cruciales.

« Les habitants du Nord sont à l’avant-garde, par leur simple présence, pour envoyer un message au monde : le Nord appartient au Canada, » a-t-il insisté.

Abolir la taxe carbone et réduire les couts


Un des points centraux de son discours était l’urgence de supprimer la taxe carbone, qu’il considère comme un fardeau pour les familles et les entreprises canadiennes. « La taxe carbone augmente déjà le cout du chauffage, des aliments et d’autres dépenses essentielles » a-t-il déclaré, en avertissant que cette taxe pourrait quadrupler pour atteindre 61 cents par litre, mettant ainsi l’économie à genoux. « Comment allons-nous acheminer la nourriture vers le Nord quand les camions, trains et avions paieront quatre fois plus de taxes? ».


Pour Poilievre, la solution est simple : il faut « abolir la taxe » et réduire les impôts sur le revenu afin que les Canadiens conservent une plus grande part de leurs revenus. « L’impôt sur le revenu, c’est l’amende que vous payez pour le crime d’avoir travaillé dur, » a-t-il affirmé, provoquant des rires et des applaudissements dans la salle.


Il a également critiqué la gestion gouvernementale de l’inflation, qu’il a qualifiée de « Justinflation », l’imputant aux dépenses excessives du gouvernement. « Les gouvernements créent de l’argent plus vite que l’économie ne produit des biens et des services. Qu’obtenez-vous avec ça? De l’inflation, » a-t-il expliqué, ajoutant que son plan comprend une loi qui obligerait le gouvernement à équilibrer chaque nouveau dollar dépensé avec des économies.





Résoudre la crise du logement


Poilievre n’a pas hésité à aborder la crise de l’accessibilité au logement, un problème qui touche durement les Canadiens, notamment dans le Nord. Le chef du Parti conservateur a dénoncé la bureaucratie qui freine la construction de logements. « Nous avons le moins de logements par habitant parmi les pays du G7, alors que nous avons de loin le plus de terres à bâtir », a-t-il souligné.


Pour résoudre ce problème, il propose d’inciter les municipalités à accélérer les processus de permis de construire et de vendre des terrains fédéraux inutilisés pour les transformer en logements abordables.

« Nous devons enlever les obstacles bureaucratiques et exiger des gouvernements locaux qu’ils accélèrent les permis et libèrent des terrains pour obtenir leurs fonds fédéraux, » a-t-il suggéré.

Réforme des soins de santé et intégration des immigrants


Poilievre s’est aussi attaqué au système de santé canadien, qu’il juge défaillant, en particulier dans son traitement des professionnels de santé immigrés.


« Nous avons 20 000 médecins immigrés et 32 000 infirmières immigrées qui ne peuvent pas travailler parce qu’ils ne peuvent pas obtenir de licence », a-t-il déploré.

Il a proposé un programme pour permettre aux professionnels formés à l’étranger de prouver rapidement leurs compétences et de commencer à exercer. Poilievre a partagé l’exemple d’un chirurgien-ophtalmologue des Émirats arabes unis qui, bien qu’il effectue des opérations à l’étranger, n’a pas le droit de pratiquer au Canada.



Réponse à la criminalité et à la toxicomanie


En abordant la criminalité, Poilievre a exprimé son inquiétude face à l’augmentation des taux de criminalité, en particulier dans les villes comme Yellowknife. Pour remédier à cette situation, il propose de durcir les lois contre les criminels récidivistes en les rendant inéligibles à la libération sous caution ou en résidence surveillée. « Ce sera la prison, pas la caution » a-t-il affirmé fermement. Il a également plaidé pour une augmentation des programmes de traitement et de désintoxication pour ceux qui souffrent de toxicomanie. « Il y a de l’espoir, il y a de l’aide, » a-t-il déclaré avec optimisme.


Poilievre a aussi critiqué les politiques de contrôle des armes à feu de Justin Trudeau, estimant qu’elles ciblent injustement les chasseurs et tireurs sportifs respectueux de la loi, sans s’attaquer aux véritables criminels. « Grand-papa Joe à Yellowknife n’est pas celui qui tire sur le centre-ville de Toronto, » a-t-il ironisé, soulignant que les véritables criminels ne respectent pas les lois sur la possession d’armes.


Tout au long de son discours, Poilievre est resté fidèle à son message de « bon sens, » en présentant ses propositions comme des solutions pragmatiques aux défis auxquels fait face le Canada. « Nous avons un plan de bon sens pour abolir la taxe, construire des logements, équilibrer le budget et stopper la criminalité, » a-t-il répété, exposant une vision d’un Canada, où le travail acharné est récompensé et où les libertés sont protégées.


Le rassemblement s’est terminé avec Poilievre réaffirmant son engagement à « ramener le pays que nous connaissions et aimions » et en lançant un appel à l’action à ses partisans. « Ce dont nous parlons, mes amis, c’est de bon sens : rendre le bon sens commun à nouveau, » a-t-il conclu sous les applaudissements et les acclamations.


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