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Prévention et résilience : la stratégie des TNO contre les feux de forêt

Le premier ministre R. J. Simpson annonce un nouveau programme d’aide financière en cas d’évacuation et appelle à la solidarité des communautés face aux risques.


La saison des incendies a débuté aux TNO et treize incendies ont déjà été enregistrés : cinq ont été éteints, trois ont été maitrisés, trois font l’objet d’une action aujourd’hui et deux sont sous surveillance. Ce mardi, lors de la première conférence d’information consacrée aux incendies, le premier ministre R. J. Simpson a déclaré qu’il était conscient que « la population est naturellement très inquiète » et a garanti que « le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir les habitants des TNO avant, pendant et après les situations d’urgence ».


Face à la possibilité de nouvelles évacuations cet été, le premier ministre des TNO a indiqué que le gouvernement territorial avait revu son approche en matière d’aide financière sur la base des expériences précédentes. L’année dernière, deux programmes ont été mis en place pour venir en aide aux personnes évacuées, mais, selon M. Simpson, ils se sont avérés peu simples à demander et à obtenir pour les résidents, et ont demandé beaucoup de travail à l’administration du gouvernement.


« Les leçons tirées de cette expérience nous ont permis de passer cette année à un programme unique », a-t-il annoncé. Le programme d’aide à l’évacuation d’urgence offrira un paiement unique de 800 dollars pour les résidents âgés de 18 ans et plus, et de 400 dollars pour chaque personne à charge âgée de moins de 18 ans. Le premier ministre a indiqué que les critères d’éligibilité ont été simplifiés pour faciliter l’accès au programme, qui devrait être pleinement mis en œuvre sous peu et dont les détails seront rendus publics au cours des prochains jours. Le premier ministre a assuré qu’il se concentre sur une réponse adéquate à la saison des incendies.



(Courtoisie GTNO)


« L’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu me présenter au poste de premier ministre, c’est à cause de ce problème, à cause de notre réponse d’urgence, je voulais m’assurer que l’on y accorde de l’attention, que l’on tire les leçons de l’année dernière », a affirmé M. Simpson.


Le premier ministre a également rappelé que le gouvernement territorial mène actuellement des examens indépendants des opérations de lutte contre les feux de forêt de 2023 et de la réponse aux urgences, cette dernière étant la plus vaste revue post-action jamais entreprise par le GTNO. Bien que la revue post-action de la réponse aux urgences ne soit pas achevée avant la fin de la saison des feux de cette année, des modifications ont déjà été apportées aux pratiques actuelles de gestion des urgences afin d’améliorer les procédures pour cette année.


Travailler ensemble

« Je suis fier des pompiers et des intervenants d’urgence qui continuent à travailler sans relâche pour protéger les communautés et les résidents, a continué M. Simpson, avant d’insister sur l’importance de la collaboration dans la gestion des urgences. Une leçon que nous devrions tous retenir est que lorsqu’il s’agit de gestion des urgences, nous devons tous travailler ensemble. »


« Aux TNO, nous nous définissons par notre résilience », a continué le premier ministre, en rappelant que les habitants et les communautés se rassemblent et prennent soin les uns des autres, en particulier dans les moments difficiles. C’est pourquoi il compte sur la solidarité des habitants.


« J’encourage les communautés des TNO à ouvrir leurs portes aux résidents en cas d’évacuation, et j’invite les autorités locales à revoir la composante “plan d’accueil” de leur plan d’urgence communautaire et à contacter le ministère des Affaires municipales et communautaires pour déterminer la capacité d’accueil, a-t-il commenté. Je suis fier des pompiers et des intervenants d’urgence qui continuent à travailler sans relâche pour protéger les communautés et les résidents. »

« Le défi est bien réel »

Le responsable de la prévention et de l’atténuation des incendies de forêt du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, Mike Westwick, a profité de la conférence de presse pour exhorter les résidents à prendre des mesures proactives pour prévenir les incendies causés par l’homme. Il a noté que ces feux « souvent allumés près des communautés, des cabanes et des parcs posent des risques importants en raison de leur proximité avec les zones habitées ».


M. Westwick a souligné les dangers exacerbés par la sècheresse persistante et les conditions chaudes, plaidant pour des pratiques d’extinction minutieuses des feux de camp et le respect des interdictions de feux. De plus, il a souligné la nécessité de vigilance concernant les tas de broussailles brulés antérieurement, qui peuvent se rallumer et s’aggraver en menaces sérieuses, nécessitant l’intervention des pompiers tant sauvages que municipaux.


En réponse aux questions sur la gestion des incendies hivernaux et la prévention de nouveaux feux de forêt dans les régions peu peuplées des Territoires du Nord-Ouest, Mike Westwick a indiqué que diverses mesures proactives ont été mises en œuvre. « Nous avons l’une des plus grandes zones d’intervention de tout le pays, le défi est donc bien réel », a-t-il indiqué.


Compte tenu de l’immensité du territoire, l’une des premières mesures prises a consisté à effectuer une mission de balayage de 1 000 kilomètres à l’aide d’un avion équipé de scanneurs infrarouges. Cette mission visait à détecter les signatures thermiques résiduelles des incendies précédents avant le début de la saison des incendies. En outre, les rapports du public ont été utilisés pour informer les stratégies de lutte contre les incendies.


Avec le déneigement, les méthodes de détection par satellite et la télédétection sont devenues des outils essentiels. M. Westwick a expliqué qu’un réseau de tours de détection et de caméras, en particulier celles équipées de capacités à 360 degrés, joue un rôle essentiel dans la découverte précoce et la réponse rapide aux nouveaux feux, en aidant à gérer les défis posés par l’une des plus grandes zones d’intervention du pays.

Toutefois, il a fait remarquer que tout cela n’élimine pas les dangers et n’est pas non plus exempt de défauts.

« Par exemple, l’incendie entre Fort Providence et Fort Liard était un incendie hivernal qui n’a pas été détecté lors des missions de balayage et il n’y avait pas vraiment de signe que quelque chose se passait à cet endroit jusqu’à ce que nous ayons ces vents », a-t-il expliqué.

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