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Photo du rédacteurThomas Ethier

Une Saint-Jean rassembleuse

Une grande fête aux sonorités de la belle province attendait les résidents de Yellowknife ce 26 juin, au Ski Club de Yellowknife. De nombreuses familles sont venues applaudir les jeunes acrobates de Cirque TNO, qui ont ensuite laissé place aux ballades rocks du groupe Remords de renard, et aux classiques remixés de l’artiste DJ Charleboix.


Une trentaine de bénévoles se sont engagés à l’organisation de l’évènement. Le directeur général de l’Association franco-culturelle de Yellowknife, Maxime Joly, a d’ailleurs entrepris les premières étapes de l’organisation en octobre 2020.



C'est le spectacle de la troupe de Cirque TNO qui aura attiré le plus de spectateurs. Quelque 200 personnes étaient rassemblée sur le site, le maximum permis par les règles de Santé publique actuelles. (Photos: Thomas Ethier)

Les préparatifs officiels ont dû commencer alors que la capitale ténoise vivait une importante éclosion de COVID-19. « Nous ne savions alors pas si l’évènement allait fonctionner, indique le directeur général de l’AFCY, Maxime Joly. Finalement, tous les astres se sont alignés. Il y a eu un allègement des règles sanitaires juste à temps. Tout a bien fonctionné avec nos partenaires, et il a fait beau toute la soirée ! », se réjouit-il.




Fêter le Québec en juin 2021

L’accent aura été mis essentiellement cette année sur la langue, la poutine, et surtout, sur la musique – certains des musiciens du groupe Remord de renard ont d’ailleurs appris avec brio des pièces francophones dont ils ne comprennaient pas les paroles –. Aucun drapeau québécois ne surplombe le site, si ce n’est de la fleur de lys incluse à l’affiche de l’évènement.


Comment célèbre-t-on une Saint-Jean-Baptiste – nommée fête nationale au Québec – en 2021, en territoire Déné, au lendemain des tristes découvertes de sépultures anonymes sur les sites des pensionnats indiens de Kamloops, et très récemment, de Marieval?


« Nous sommes évidemment très conscients de l’héritage colonial. Concrètement, au jour le jour, il a été difficile de prendre un pas de recul en plein travail logistique, admet le directeur général de l’AFCY, Maxime Joly. Il n’a pas été question d’annuler l’évènement. »


« C’est une fête qui rassemble tout le monde, même sur le plan international. Dans le Nord, on ne célèbre pas ça nécessairement, à l’heure actuelle, comme la fête nationale du Québec. Même si la Saint-Jean a une connotation bien québécoise, c’est aussi une fête de la francophonie, ajoute celui qui a également été directeur général de l’Association des francophones du Nunavut, avant de prendre le relai à Yellowknife. Or, qu’on soit Franco-Nunavois, Franco-Ténois ou Franco-Yukonais, plusieurs d'entre nous s'identifions comme Québécois. »




Voici quelques clichés de ces célébrations de la Saint-Jean-Batiste de Yellowknife : (Crédit photos : Thomas Ethier)


Le groupe Remords de renards se produira également à Folk On The Rocks, en juillet.


Sami Blanco, allias DJ Charlebois, a fait jouer ses versions des vieux classiques francophones chers à bien des québécoises et québécois.


La soirée était animée par José Gaudet par Batiste Foisy, du Balado Pognés à Yellowknife.



La sacrosainte poutine était préparée cette année par les cuisiniers de Big Guy Fries.



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