le Mercredi 3 septembre 2025
le Vendredi 23 septembre 2005 0:00 Environnement

150 millions pour la recherche scientifique dans l’Arctique

150 millions pour la recherche scientifique dans l’Arctique
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Plus d’un an après L’Aquilon, la vice-première ministre du Canada, Anne McLellan a annoncé, le 21 septembre, la participation du Canada à l’Année polaire internationale (API) qui se déroulera en 2007 et 2008.

Le gouvernement du Canada fournira 150 millions de dollars sur une période de six pour l’API.

« Nous sommes un pays de l’Arctique. Près du quart de la région arctique se trouve à l’intérieur des frontières canadiennes, a déclaré la vice-première ministre McLellan. Cette Année polaire internationale marquera, pour la première fois en 50 ans, l’effort collectif de si nombreux pays concentré sur des questions scientifiques dans les régions polaires de la Terre. C’est l’occasion pour notre génération de faire progresser la science et la recherche nordiques, et, comme on l’a fait lors des années polaires internationales précédentes, de réaliser des percées dans les connaissances qui changent pour toujours notre compréhension des régions nordiques et arctiques et la façon dont nous les considérons ».

Les projets de recherche subventionnés par le Canada dans le cadre de l’API porteront sur deux grandes questions: l’incidence du changement climatique et l’adaptation à ce changement, et la santé et le bien-être dans les collectivités du Nord. Ce dernier champ d’étude est une des grandes forces de la recherche nordique canadienne, expliquait déjà à L’Aquilon Jean-Marie Beaulieu, directeur des sciences polaires pour la Commission canadienne des affaires polaires, en juillet 2004.

L’API se déroulera sur une période de 24 mois au cours desquels auront lieu des activités de recherches dans l’Arctique et en Antarctique. Au Canada, l’Année polaire internationale permettra d’accueillir de nombreux scientifiques de renommée internationale et d’autres visiteurs. Les travaux en cours au Canada seront liés à des projets dans d’autres régions polaires par l’entremise de partenariats internationaux misant sur l’expertise et les ressources de plus de 30 autres pays participants. « L’un des objectifs de notre gouvernement pour l’Année polaire internationale est de laisser un héritage positif et durable aux résidants du Nord et aux collectivités autochtones. Une partie de notre investissement sera utilisée pour engager les collectivités nordiques dans des activités de recherche, d’éducation et de formation pratique. Nous espérons que l’initiative de l’Année polaire internationale engendrera une nouvelle génération de scientifiques dans les affaires polaires et d’experts du Nord », a déclaré la ministre McLellan.

L’année polaire internationale à venir sera la troisième du genre.