«Pour accepter et respecter autrui il faut d’abord admettre ses propres imperfection et être prêt à changer sa manière de penser. »
Voici ce qu’a dit Laurie Dexter, ancien pasteur de l’église anglicane de Fort Smith, devant une foule de plus de 100 personnes entassées dans le sous-sol du Musée « Northern ligths », le vendredi 9 décembre.
Parmi ces gens, une trentaine d’enfants de la chorale de l’école primaire JBT venue interpréter entre autres « We are the World » de Michael Jackson et Lionel Ritchie.
Mary Pat Short, l’organisatrice de l’événement et présidente de la Commission des droits de la personne des Territoires du Nord-Ouest, était ravie par le nombre et la diversité des personnes présentes.
« C’est une belle occasion pour conscientiser les enfants au fait qu’ils peuvent déjà à leur âge faire une différence. »
Presque toute la foule remuait des lèvres en accompagnant silencieusement les enfants dans leur chant. Pour un moment, l’espoir planait qu’ici, à Fort Smith, les choses étaient différentes.
Après quelques chansons, quelques poèmes, une pièce à la flûte et un récit de voyage, la salle s’est tue pour entendre le témoignage de Bruce Gordier, copropriétaire du motel Pine Crest.
Bien que la présence de Gordier n’ait pas été prévue dans le déroulement de cette soirée, Madame Short lui a permis de s’exprimer et l’audience a choisi d’écouter.
Ce motel a été fermé le 5 décembre suite à une ordonnance de l’inspecteur des incendies. Quelque 35 résidents permanents ont été jetés à la rue. Ces événements font encore jaser au village et, selon Gordier. les droits de certains citoyens ont été bafoués.
« Qu’a-t-on fait des droits des résidents du Pine Crest » a-t-il lancé a l’audience. « Peu importe l’état de l’hôtel, ses résidents avaient le droit a un toit surtout lorsqu’il fait -20 dehors. La ville aurait dû fournir une alternative»
Gordier c’est ensuite retiré mais pas avant d’avoir encouragé les personnes présentes à se plaindre au député Miltenberger de l’éviction du Pine Crest.
La soirée a ensuite repris son cour introduisant les nouveaux messages télévisuels pour la campagne de sensibilisation des de la personne aux Territoires du nord-ouest. Cependant, l’ambiance n’était plus la même, l’espoir et la joie avait fait place au doute et au questionnement.