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le Vendredi 3 février 2006 0:00 Éditorial

Chercher la bonne réponse

Chercher la bonne réponse
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Je dois l’avouer, je crois que je souffre de structurite aigue. C’est un malaise qui me revient épisodiquement lorsque je me trouve enfoui sous des tas de Statuts et Règlements qui se veulent les réponses à tout… jusqu’à temps que d’autres faiblesses apparaissent et qu’on recherche de nouveaux règlements.

Parfois j’ai l’impression qu’on se complique la tâche ou qu’on passe trop de temps à noicir du papier qu’à travailler sur la vraie solution.

Prenons le problème de base des exercices de structuration des deux dernières années. On cherchait la réponse à la question suivante : comment peut-on mieux travailler ensemble? Problèmes de concertation, d’information et de consultation reviennent régulièrement sur des dossiers chauds : poursuite judiciaire, centre scolaire ou communautaire, etc. La FFT et les associations ne voient pas nécessairement ces dossiers de la même façon, ont des idées différentes ou épousent des approches qui sont parfois contradictoires.

Première constatation: il n’y a pas une structure au monde qui fera en sorte que les différences idéologiques vont disparaître. Il y en aura toujours et, de toute façon, c’est un signe de vitalité quant une communauté vit des chocs d’idées.

Mieux travailler ensemble ne signifie pas d’imposer une harmonie factice mais bien de permettre aux idées de s’affronter dans le cadre de discussions respectueuses. C’est une question d’attitudes, pas de structures.

Quant aux suggestions récentes de modifications des structures, je ne soutiens pas qu’elles sont inutiles, mais je crois tout de même qu’on peut bien faire avec les règles actuelles. Prenons les réunions du conseil d’administration de la FFT ou des associations francophones locales. Ces réunions sont publiques: tout membre peut y assister. Tout ce que ça prend, c’est du temps et si le temps est une ressource limitée, il n’y a pas un changement de structure qui va changer ça.

Je vous l’avoue, quant les propositions de structures apparaissent, mon mal de tête refait surface.