Le 7 février, le ministère des Affaires municipales et communautaires a annoncé qu’il transférerait sept terrains à la municipalité de Yellowknife. Ces terrains couvrent une surface de 600 hectares et se trouvent à divers endroit en périphérie de la capitale.
« Malgré que la quantité de terres transférée est moins importantes que ce que demandait la ville de Yellowknife, je pense que cela ôtera un peu de la pression que subie la ville pour son développement résidentiel et commercial », a commenté le ministre des Affaires municipales, Michael Mcleod.
Cela fait plusieurs années que Yellowknife réclame plus de terres pour son développement. Mais les négociations sont difficiles puisque ses terres sont revendiquées par les Premières nations Akaicho – mieux connus à Yellowknife sous l’appellation Dénés Yellowknives – dont les revendications territoriales ne sont pas réglées avec le gouvernement fédéral.
Plus tard cette semaine, en raison de menaces de poursuites judiciaires de la part des Akaicho, le premier ministre des TNO, Joe Handley, a du défendre la décision de lever le moratoire tacite sur le transfert de terres revendiqués par les Premières nations.
« La ville [de Yellowknife] a besoin de plus de terre et pour se faire il y a un processus à suivre. Le ministère des Affaires municipales a suivi la procédure. Si [les Premières nations Akaitcho] estiment que nous n’avons pas respecté le processus, alors tout ce qui leur reste à faire c’est de nous poursuivre en justice », a déclaré le premier ministre dont la circonscription, Weledeh, correspond à une communauté Akaitcho de la région de Yellowknife.
Selon le premier ministre, le gouvernement avait offert aux Dénés Yellowknives de choisir les terres qu’ils ne voulaient absolument pas céder, mais ils auraient refusé de le faire.
Pour l’instant les Akaicho n’ont pas intenté de recours en justice contre le gouvernement des TNO ou la municipalité de Yellowknife.