Les jeunes francophones et francophiles des TNO ont maintenant leur personne-ressource. Stéphane Marien vient de débarquer dans la capitale avec une idée en tête. Être près de la jeunesse franco-ténoise.
Fort de 17 années d’expérience de travail avec la jeunesse, c’est la tête remplie de projets qu’il a récemment déposé ses valises à Yellowknife pour entreprendre sa nouvelle carrière de coordonnateur à la jeunesse pour le projet de la Fédération Franco-Ténoise.
« J’ai beaucoup d’expérience avec les jeunes de 10 à 17 ans et j’ai à peu près tout fait, du camp de vacances à la protection de la jeunesse », relate le diplômé en Technique d’éducation spécialisée.
C’est principalement grâce à une envie irrépressible de changement que Stéphane et sa conjointe, nouvellement parents, se sont retrouvés dans le Nord. Lorsque sa conjointe a entendu parler que des écoles septentrionales cherchaient des enseignants pour les programmes d’immersion, la décision a été prise. « En deux semaines, elle a passé une entrevue pour un emploi et, de fil en aiguille, je me suis aussi trouvé un emploi ».
Amateur de plein-air, principalement de vélo de montagne et de camping, Stéphane ne se dit pas très intéressé par la chasse et la pêche. Mais il compte bien profiter de son amour du plein-air pour monter un projet d’envergure en compagnie de deux jeunes franco-ténois, de la Gendarmerie royale du Canada et des Rangers. « En février, nous voulons monter au-delà du Cercle polaire arctique en motoneige pour amasser des fonds pour Miranda Turcotte. J’en fait presque une campagne personnelle », dit-il.
Rappelons que Miranda Turcotte est cette jeune fille de trois ans pour qui les transfusions de sang sont nécessaires à sa survie. Un autre projet qui tient personnellement à cœur au nouveau coordonnateur à la jeunesse est de monter des ateliers sur la Loi sur les jeunes contrevenants. « Ce sont des ateliers de prévention faits dans les écoles. On fait aussi une mise en situation où le jeune voit les étapes du processus à partir du moment où on lui passe les menottes et ce, jusqu’au procès. On dit aux jeunes qu’ils ont des droits et on les sensibilise aux conséquences possibles en cas de délit », dit-il. Mais avant, Stéphane doit se faire connaître de cette clientèle traditionnellement difficile à rejoindre. Il a déjà prévu des visites dans les écoles, où il se présentera à la jeunesse franco-ténoise.
« Je trippe quand il y a plein de jeunes autour de moi. Je ne veux pas qu’ils se gênent pour venir me voir au bureau. Je veux qu’ils se disent qu’ils peuvent compter sur une ressource en français pour les jeunes », dit-il.
