Tenez-vous bien car on connaîtra deux élections d’ici la fin de l’année 2007. À moins d’une surprise, les partis d’opposition à Ottawa auront réussi à regarnir leurs caisses électorales et lorsque ce sera fait, ils utiliseront le moindre prétexte pour défaire le gouvernement minoritaire de Stephen Harper. En fait, on attend simplement que le Bloc se remette sur ses pieds financièrement, ce qui sera probablement un peu retardé puisque sa contre partie provinciale, le Parti québécois, est en pleine élection et siphonne allègrement appui financier et travail bénévole. Du côté territorial, on sait déjà que des élections auront lieu en octobre.

Peu importe que ce soit lors des élections fédérales, provinciales ou territoriales, l’omniprésence des politiciens dans les journaux ou au petit écran provoque toujours chez moi une exaspération certaine, et je ne suis pas le seul si on en juge par les faibles taux de participation de l’électorat, surtout chez les jeunes.

Ce manque d’intérêt n’est pas nécessairement relié à une perception que les enjeux des élections soient négligeables ou sans importance. Une partie de ce désintérêt s’explique probablement par le comportement usuel des politiciens, de leur façon de défendre leurs points de vue et de tenter de convaincre les électeurs. Pour plusieurs personnes désintéressées, les politiciens se prennent trop au sérieux et ils camouflent leur comportement parfois mesquin sous le manteau de grands projets de société alors que dans le fond, on les considère plutôt comme des têtes à claques.

Têtes à claques! Voilà un concept intéressant. J’attends le jour où un politicien éclairé va reprendre le concept visuel des têtes à claques pour sa campagne électorale. Qui sait, il rejoindra peut-être les jeunes.

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