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le Vendredi 13 avril 2007 0:00 Environnement

Nominations: Deux postes pour deux représentations gouvernementales différentes

Nominations: Deux postes pour deux représentations gouvernementales différentes
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Au début du mois d’avril, le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits, Jim Prentice annonçait la nomination à deux postes au sein d’organismes parrainés par le gouvernement fédéral dans les régions des communautés inuvialuites et gwich’in.

Côté Inuvialuit

Un nouveau président du comité d’étude des répercussions environnementales des Inuvialuits, M. McFarland a été sélectionné par le gouvernement du Canada. Sa nomination a ensuite été appuyée par les Inuvialuits. Dans un communiqué, Prentice définit le nouveau président comme un chef de file dans son domaine. Le curriculum du personnage laisse prétendre que son domaine est la consultation en matière de gestion des ressources et d’environnement dans le secteur privé autant que public. Au cours de ses trente années d’expérience, il a déjà participé aux travaux multidisciplinaires d’une équipe chargée d’identifier les recherches nécessaires et les programmes de surveillances associés au développement des projets se dirigeant vers le delta du MacKenzie et de sa vallée. Des qualités qui peuvent concorder en effet avec la responsabilité de ce comité. Les sept membres du comité doivent assurer la vérification environnementale de projets d’exploitation dans la région de ressort inuvialuit. Ainsi, établir des lignes directrices opérationnelles pour les projets d’extraction et de prospection de minéraux, d’acquisition de droits relatifs à l’eau ou d’établissement d’entreprises touristiques ainsi que leurs répercussions sur les régions visées.

Côté Gwich’in

La seconde nomination est en fait le renouvellement d’un mandat de trois ans pour Paul Sullivan membre de l’Office Gwich’in des terres et des eaux. Cet office assure un équilibre entre les activités de conservation et d’exploitation dans la vallée du MacKenzie. Le défi de l’organisme de réglementation est de maintenir cet équilibre tout en optimisant l’utilisation des terres et des ressources en eau de la région. Elle sanctionne l’émission, le renouvellement ou la suspension des permis pour l’utilisation des terres et des ressources en eaux soumises aux règlements des Gwich’in : les terres privées, les terres de la couronne et les terres Gwich’in.

Natif d’Aklavik, Sullivan livre ses commentaires à L’Aquilon : « je suis content d’être de nouveau sur le comité. Nous avons un travail de revue très intéressant, et c’est important pour nos terres. Le processus d’accréditation est de longue haleine, mais ce n’est pas pour décourager les soumissions, mais réellement pour s’assurer que tous les projets suivent la même évaluation. Nous ne sommes pas les seuls non plus à affirmer nos commentaires en matière de gestion. Je ne vois pas ces étapes comme des barrières pour les projets, mais plutôt comme une simple marche à suivre ».

Les deux organismes sont basés à Inuvik, et sur chacun deux sièges des représentants d’origine autochtone.