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le Vendredi 7 septembre 2007 0:00 Économie

Le syndicat beaucoup plus optimiste Fin de la convention collective à Ekati

Le syndicat beaucoup plus optimiste Fin de la convention collective à Ekati
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Alors que la convention collective des quelque 400 travailleurs de la mine Ekati est échue depuis le 31 août dernier, les leaders syndicaux abordent les négociations avec beaucoup d’optimisme.

« Le climat est plus positif que la dernière fois. Cette fois-ci, il semble qu’il y ait un assainissement », a confié à L’Aquilon Jean-François Des Lauriers, vice-président pour la région du Nord de l’Alliance de la fonction publique du Canada.

Selon lui, il est peu probable que les discussions prennent une tournure de confrontation comme ce fut le cas l’année dernière lors des négociations de la toute première convention collective de la mine. Rappelons que les employés syndiqués d’Ekati avaient fait la grève pendant près de trois mois au printemps 2006 avant d’en venir à une entente d’un an avec BHP Billinton, propriétaire de la mine de diamants.

Le représentant indique que des « rencontres de routine » ont eu lieu entre le syndicat et la partie patronale les 29 et 30 août dernier. « Nous avons échangé nos propositions et nos demandes de chaque côté », a-t-il résumé.

M. Des Lauriers a d’ailleurs noté que l’employeur « est arrivé à la table des négociations plus ouvert » cette année. La nomination du nouveau président de BHP Billinton, Ricus Grimbeek, que les leaders syndicaux ont pu rencontrer pour la première fois cet été, pourrait être aussi un facteur favorable, a-t-il indiqué.

Le président du Syndicat des travailleurs du Nord, Todd Parsons, a pour sa part été encouragé de voir que l’employeur avait accepté la mise en place d’un bureau syndical sur le site même de la mine Ekati.

« Je pense que ça nous démontre la bonne volonté de la partie patronale et que ça regarde bien pour une amélioration des relations de travail entre les deux parties dans le futur », a-t-il déclaré par voie de communiqué.

Les prochaines rencontres sont prévues pour le mois d’octobre. Pour l’instant, c’est la convention collective qui a expiré le mois dernier qui reste toujours en vigueur.

Jean-François Des Lauriers n’a pas voulu parler d’échéanciers pour en venir à un accord. « Nous faisons des progrès chaque fois que nous nous rencontrons. […] Nous espérons en venir à une entente dans les plus brefs délais », a-t-il simplement répondu.