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le Vendredi 14 septembre 2007 0:00 Éducation

Une bonne tribune pour discuter de l’éducation en français Colloque en éducation les 19 et 20 octobre

Une bonne tribune pour discuter de l’éducation en français Colloque en éducation les 19 et 20 octobre
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Différentes initiatives dans le domaine de la formation postsecondaire en français seront discutées lors d’un important colloque sur l’éducation qui aura lieu les 19 et 20 octobre à Yellowknife.

C’est la première fois qu’un événement d’une telle ampleur sera tenu dans les Territoires du Nord-Ouest. Pour l’occasion, des conférences, des ateliers et quelques autres activités seront présentés aux délégués lors des deux journées du colloque francophone qui aura lieu au Centre du patrimoine septentrional Prince-de-Galles.

« La structure du colloque est montée. Il reste principalement à envoyer les invitations et coordonner les dernières facettes », a expliqué Josée Gauthier, qui a travaillé ces derniers temps sur la planification de l’événement.

On note la présence déjà confirmée de la sénatrice Claudette Tardif, ancienne doyenne à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, qui prononcera une allocution lors de la soirée d’ouverture. Les organisateurs comptent aussi grandement sur la participation du futur ministre de l’Éducation qui sera nommé suite aux élections territoriales du 1er octobre.

« Nous tenons le colloque pour réunir les leaders et les partenaires du milieu pour les informer et les sensibiliser des différentes initiatives dans le domaine de l’éducation en français », a expliqué Léo-Paul Provencher, directeur général de la Fédération franco-ténoise (FFT).

« Le colloque est un événement en soi d’éducation en français et nous voulons que ce soit aussi une tribune de marketing et de diffusion de la bonne nouvelle » a poursuivi M. Provencher, en faisant notamment allusion aux démarches qui ont été entreprises il y a quelques mois pour l’établissement d’une institution de formation postsecondaire en français aux TNO.

Rappelons que la FFT a soumis un rapport au ministère de l’Éducation en mars dernier pour une demande de financement sur la faisabilité du projet. Aux dernières nouvelles, les fonctionnaires et le sous-ministre Dan Daniels étaient à peaufiner le dossier en vue de faire une demande formelle à Patrimoine Canadien.

La présidente du Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest (CDÉTNO), Sylvie Francoeur, s’est dite aussi très enthousiaste face à la tenue d’un tel colloque dans les TNO. « C’est un bel événement pour la communauté de l’éducation. Ça va mener à un gros résultat », a-t-elle révélé.

Le CDÉTNO, qui est un partenaire dans ce projet, croit que c’est aussi une bonne opportunité de faire valoir les services de l’organisme. « C’est une belle façon de se faire connaître et de s’insérer dans le portrait de l’éducation et de l’importance de l’employabilité », a poursuivi Mme Francoeur.

Le gros des activités du colloque se déroulera dans la journée du 20 octobre. Il est déjà acquis que la professeure au département de sociologie à l’Université d’Ottawa, Diane Pacom, donnera une conférence en matinée. L’organisation du colloque assure qu’un deuxième conférencier, possiblement un spécialiste dans la formation aux adultes, prendra part à l’événement, mais le nom reste à confirmer.

Trois ateliers seront aussi présentés et porteront sur l’employabilité, la formation à distance et un dernier sur le modèle de gestion du Service d’orientation et de formation aux adultes (SOFA) qui existe actuellement au Yukon. En lien avec ce dernier sujet, Léo-Paul Provencher ne cache pas que les TNO s’inspirent de ce qui se fait depuis plusieurs années dans le territoire voisin pour la mise en place d’une institution de formation postsecondaire.

Le directeur général de la FFT vise une très grande participation à ce colloque sur l’éducation. « Nous aimerions avoir entre 80 et 100 personnes. Ça paraît beaucoup, mais j’aime mieux mettre la barre haute. Nous visons tous les partenaires de l’éducation aux TNO », a conclu M. Provencher.