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le Vendredi 11 janvier 2008 0:00 Francophonie

…Ce fut un scénario identique à ceux de 2001, 2003 et 2005… Rétrospective: Francophonie ténoise en 2007

…Ce fut un scénario identique à ceux de 2001, 2003 et 2005… Rétrospective: Francophonie ténoise en 2007
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Denault par acclamation

Ce fut un scénario identique à ceux de 2001, 2003 et 2005 auquel les délégués du réseau associatif assistèrent lors de l’Assemblée générale annuelle (AGA) de la FFT les 24 et 25 novembre à Yellowknife. La mise en candidature à la présidence de la Fédération franco-ténoise (FFT) qui s’était terminée deux semaines plus tôt a coupé l’herbe sous le pied de toute campagne éventuelle, ne validant qu’une seule candidature, celle du président sortant Fernand Denault. Pourtant ce qui ressortira de cette routine, c’est le refus d’accepter la candidature du Franco-Ténois Martin Dubeau faute d’un appui formel d’un membre du réseau associatif de la FFT comme stipulé dans les statuts et règlements que suit le Comité de mise en candidature. L’ancien Président de l’AFCY, n’a effectivement pas réussi à obtenir le soutien d’un des trois organismes auquel il s’est présenté (AFCY, Garderie Plein Soleil, Regroupement des parents francophones des TNO).

20 ans pour longtemps

L’Association francophone de Hay River souffla ses 20 bougies au mois de septembre. Un temps de fête pour l’organisme qui en a profité pour marquer le coup. La publication d’un livret commémoratif de l’histoire de l’Association, une réception familiale sous le signe de la musique, précédée d’une AGA offrant à son CA d’être reconduit pour assurer une continuité. De l’initiative de l’AFCHR à découlé une collaboration entre plusieurs organismes associatifs franco-ténois pour orchestrer une tournée du groupe acadien La Virée pour les communautés de Yellowknife, Hay River et Fort Smith.

Droits linguistiques aux TNO

C’est le 19 novembre qu’a débuté le procès en appel concernant la poursuite intentée par la Fédération franco-ténoise contre les gouvernements territorial et fédéral. À Yellowknife, les deux parties ont été entendues devant la Cour d’appel territoriale. L’avocat de la Fédération franco-ténoise (FFT), Me Roger Lepage, a avancé que le Procureur général du Canada (PGC) avait l’obligation constitutionnelle d’assurer la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles des TNO. L’avocat du gouvernement territorial avait quant à lui émis « une objection de principe » face à une si grande intervention du pouvoir judiciaire dans les affaires de l’État alors que le verdict de 2006 ordonnait la création de postes désignés bilingues dans la fonction publique, l’évaluation des compétences orales et écrites du personnel bilingue, l’établissement d’un programme systématique de recrutement de personnel francophone ou la création de postes de coordonnateur aux langues, pouvant parler français, dans chacune des institutions du gouvernement territorial.

Plus tôt le 8 février, le président de la Chambre de l’assemblée législative avait annoncé le retour de la publication des débats en anglais grâce au sursis d’ordonnance de la juge Moreau jusqu’à ce que la Cour d’appel ait rendu une décision. La publication du Handard avait été entièrement interrompue en octobre 2006 alors que le GTNO ne pouvait se conformer à la prescription de la juge qui lui avait donné six mois pour publier le Hansard en français. Au mois de mars, le Commissariat aux langues des TNO avait reconnu avoir enfreint la Loi sur les langues officielles, la loi dont le Commissariat a le mandat d’assurer l’application alors que le Commissariat avait publié son rapport annuel de 1997-1998 uniquement en anglais.

À suivre dans quelques mois, le verdict des juges de la Cour d’appel tant dans l’appel du GTNO que celui de la FFT.

Plus grande couverture

Le souffle francophone des TNO a dès le début de l’année intensifié le rayon de sa couverture régionale en instaurant en permanence un poste de journaliste à Hay River. C’est Maxence Jaillet qui s’est chargé de développer la visibilité des communautés au sud du Grand lac des Esclaves. Au mois de mai, Nicolas Bussières rentra en poste à Yellowknife pour prendre la relève de Batiste Foisy, l’unique journaliste de ces trois dernières années. Au mois de novembre, l’hebdomadaire modifie sa mise en page pour la rendre plus visuelle.