Des élèves du programme d’immersion française de l’école St-Joseph ont profité des joies de l’hiver, les 3 et 4 avril, dans le cadre du camp de neige annuel de l’école.

L’événement qui s’est déroulé sous une température froide, mais ensoleillée, est devenu une tradition depuis une dizaine d’années et regroupait les élèves des groupes de 4e, 5e et 6e années du volet immersion de l’école, ce qui représentait une trentaine d’élèves.

Lors de ces deux journées d’activité au centre de ski de Yellowknife, les jeunes ont pu prendre part à différentes activités – en français bien sûr – comme des jeux extérieurs ou des randonnées de raquette et de ski de fond. Un atelier de survie offert par le militaire Jean Godin était aussi au menu. Les élèves étaient divisés en groupe et prenaient part aux différentes activités à tour de rôle. « C’est beaucoup plus bon que les maths », s’est exclamée Tanay Wood, tout juste avant de partir en excursion de raquette. L’élève de 6e année a dit avoir beaucoup apprécié cette occasion de se retrouver en pleine nature, loin de l’école.

Pour agrémenter les différentes activités, le disc jockey de Radio Taïga, Rudy Desjardins, était sur place pour toute la durée du camp des neiges avec sa discothèque mobile et les jeunes ont eu la possibilité plus d’une fois de se réchauffer en dansant sur plusieurs succès francophones. Les écoliers ont d’ailleurs prouvé que ce n’est pas seulement sur les plages de sable chaud qu’on pouvait danser sur la musique de la Compagnie Créole…

L’animatrice culturelle à l’Association franco-culturelle de Yellowknife, Noémie Darisse, était aussi présente et accompagnait les jeunes dans les multiples activités sans oublier qu’une cabane à sucre a aussi été offerte à tous les élèves.

Le camp s’est conclu le vendredi avec le toujours populaire jeu de la survie. Cette activité qui intègre les sciences de la nature consiste à diviser les jeunes selon différentes catégories comme les herbivores, les carnivores, les humains ou les désastres naturels et où chacun doit lutter pour sa survie.

« Le but est de faire profiter les élèves d’activités en plein air et les inciter à parler en français dans un contexte différent des classes », a expliqué l’enseignante Karen Chalmers Beaulieu, qui a pu s’amuser autant que les plus petits lors de ce camp des neiges.