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le Vendredi 13 juin 2008 0:00 Francophonie

Jeux de la francophonie canadienne: Les chefs qui plantaient des arbres

Jeux de la francophonie canadienne: Les chefs qui plantaient des arbres
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Il y a un an, les organisateurs des 4e Jeux de la francophonie canadienne (JFC) se donnaient la mission de devenir les premiers « jeux verts ». Profitant de la Semaine canadienne de l’environnement et de la présence à Edmonton des chefs de mission, la division environnement des JFC a fait un pas de plus vers cet objectif en présentant le 6 juin dernier, l’événement Plantez un arbre.

En l’honneur des Jeux, qui auront lieu en août 2008, 14 pins tordus, 13 représentant les délégations participantes aux Jeux et un pour le Canada, ont été plantés aux abords du boisé du Mill Creek Ravine, derrière le Campus Saint-Jean.

« Ce geste permettra de renforcer le boisé de Mill Creek et servira comme souvenir permanent de nos jeux qui se dérouleront sur les terrains de l’Université de l’Alberta et du Campus Saint-Jean », a indiqué le président du comité organisateur des JFC, Randy Boissonneault.

Ce dernier fait remarquer que l’idée de planter des arbres était la plus appropriée. « Ils sont symboles de l’environnement, fournisseurs d’oxygène, nettoyeurs de dioxyde de carbone, sources de l’ombre du soleil, porteurs des fruits et sont une ressource renouvelable », a expliqué M. Boissonneault.

Ces arbres ont été offerts par la délégation de la Saskatchewan. « Pour nous, cela représente l’esprit des Jeux. Comme ces arbres, nos jeunes ont besoin d’appui. Ils démontrent aussi la persévérance que vivent nos jeunes. Comme les arbres, ils ne se laissent pas abattre par des petites épreuves », a souligné la chef de mission fransaskoise, Guylaine Patenaude. « Ces premiers jeux verts doivent servir d’exemple pour les Jeux à venir », ajoute-t-elle.

Ce geste permettra aussi d’assurer que la présence de toute la francophonie canadienne à Edmonton ne soit pas oubliée. « Nous voulons que notre passage soit le moins destructif possible pour l’environnement », soutient Guylaine Patenaude.