La réunion qui a eu lieu à Québec a été l’occasion pour le chef des TNO de donner son aval à une vision d’une main-d’œuvre mobile à travers tout le Canada. Le décloisonnement des marchés de travail provinciaux faciliterait ainsi le recrutement ici, mais mettrait aussi en concurrence les travailleurs locaux avec leurs homologues de Terre-Neuve ou de Colombie-Britannique, par exemple. M. Roland avance toutefois que ça ne fait que faciliter un état de fait qui existe : « Il y a des gens qui voyagent déjà aller-retour, a-t-il expliqué. L’accord facilite la mobilité qui est en place depuis un certain temps. »
Le premier ministre a dit être particulièrement proche des provinces de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, deux partenaires commerciaux de premier plan, de même qu’avec l’Ontario, d’où proviennent de nombreuses importations.
La situation des autochtones au Canada a aussi refait surface à travers une discussion sur l’Accord de Kelowna. L’appui du premier ministre du Québec, Jean Charest, ne s’est pas fait attendre et une majorité des premiers ministres ont endossé la demande des autochtones d’encourager le fédéral à honorer ses engagements d’une valeur de cinq milliards. Il est question d’investissements afin d’améliorer le niveau d’éducation, les situations sociales difficiles ainsi que la pauvreté dont les autochtones font l’expérience. Toutefois, M. Roland a dû sensibiliser les hommes d’État à la réalité particulière des TNO, où les réserves ne font pas partie de l’équation autochtone.