le Lundi 23 juin 2025
le Vendredi 15 août 2008 0:00 Éditorial

Une plume aimante

Une plume aimante
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C’est toute une expérience de découvrir quelqu’un par Internet! Une recherche qui mélange l’idée que l’on a d’une personne à la réalité virtuelle que l’on retrouve sur notre écran. Souvent, après avoir googlé le nom d’un individu, on se retrouve devant une panoplie de pages Web qui traitent généralement des choses qu’il a pu accomplir, de commentaires d’autres internautes à son sujet ou encore ses propres états d’âme via son blogue potentiel. Si l’on converse électroniquement avec ce nouveau contact, il y a toute la dimension du non-dit, du délai des réponses et de l’absence de geste qui ne fournit qu’une parcelle de cette information nécessaire pour cerner un interlocuteur.

Je viens de découvrir Françoise de cette façon. J’ai voyagé à travers les différentes pages qui détenaient parcimonieusement quelques éclats virtuels de notre nouvelle journaliste à Hay River. J’ai appris par nos archives qu’elle s’inséra et fit vibrer le tissu social ténois de son époque. J’ai lu ses témoignages dévoilant un sincère attachement aux gens et aux paysages boréaux, une facilité à rapporter le bon dans chacune de ses rencontres, et une plume aimante qui partage. Simultanément, avec les conversations instantanées, j’ai compris que malgré une tendance à décrire ses expériences personnelles sur ses quelques sites, elle restait prudente à parler d’elle. Finalement, la technologie numérique m’a permis de mettre un visage sur notre collègue et le téléphone m’a fait entendre sa voix qui me rappelle le siroco réchauffant la vallée du Rhône. Un vent du Sud pour le souffle francophone du Nord : je suis persuadé que la communauté de Hay River va en profiter ainsi que tous nos lecteurs.

Françoise, bon retour aux TNO!