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le Vendredi 29 août 2008 0:00 Éducation

Études post-secondaires: Un collège franco au bureau de poste

Études post-secondaires: Un collège franco au bureau de poste
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Donald Violette se trouve à la proue de l’ambition de la Fédération franco-ténoise, qui tente depuis plusieurs années déjà de mettre sur pied un lieu d’éducation post-secondaire pour les francophones. Celui qui était fonctionnaire jusqu’à tout récemment a été embauché comme directeur de l’institut en devenir.

FFT cherche partenaires

Les locaux du bureau de poste représentent le lieu idéal pour l’entreprise de formation qui verra bientôt le jour. Le directeur de la Fédération franco-ténoise admet entretenir l’espoir d’y implanter le centre de formation : « On a fait des approches importantes, dit-il. Mais c’est une acquisition que la Fédération ne peut pas se permettre avec ses propres deniers. Nous voulons aller chercher des partenaires gouvernementaux », termine Léo-Paul Provencher.

Ces partenaires seront vraisemblablement aussi des clients, étant donné que l’institut de formation compte dispenser des cours de français langue seconde aux fonctionnaires fédéraux, par exemple.

Un large éventail de cours

La formation continue est un filon crucial pour toute l’affaire. La Commission scolaire francophone a démontré un intérêt à envoyer certains professeurs effectuer une mise à jour de leurs compétences. Les employées de centres de la petite enfance pourraient elles aussi profiter d’un service analogue. En outre, M. Provencher n’exclut pas une offre de formations brèves de perfectionnement avec Office, Internet et même des logiciels plus spécialisés. À plus long terme, il pourrait être question d’un programme de stages dans le Nord élaboré en collaboration avec le Collège Ahuntsic, de Montréal.

Rien n’est cependant arrêté pour l’instant et la liste de programmes offerts pourrait être réduite ou augmentée dans les mois à venir, selon les besoins des Yellowknifiens. Une chose demeure sûre : « On ne veut pas se substituer à ce qui existe déjà », précise M. Provencher. Ainsi, pas question de concurrencer le Collège Aurora ou les établissements qui comblent d’autres besoins d’enseignement. On cherche surtout à collemater les vides dans le système éducatif.

Le programme d’immersion de l’école St. Joseph n’a toujours pas été approché par la FFT pour arrimer l’offre de cours de l’institut aux besoins des étudiants finissants qui désireraient poursuivre leurs études à Yellowknife.