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le Vendredi 29 août 2008 0:00 Éducation

Commission scolaire francophone: Un travail apprécié

Commission scolaire francophone: Un travail apprécié
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C’est une semaine avant le début des classes, que la Commission scolaire francophone des TNO (CSF), a tenu sa réunion publique mensuelle du mois d’août. Une occasion pour trois nouveaux membres de l’équipe de direction de présenter aux commissaires le travail accompli durant l’été. Philippe Brûlot, directeur général (DG), Marie Leblanc-Warick, directrice générale adjointe, et Stéphanie Roy, adjointe administrative, ont tous trois fait avancer les dossiers de la commission d’une façon appréciée par les commissaires.

En réaffirmant clairement que les enfants étaient au cœur de la mission de la CSF, le DG et son équipe ont dès le début rejoint la vision des quatre commissaires présents. Philippe Brûlot a par la suite spécifié que l’éthique, l’intégrité et la transparence seraient trois éléments incontournables pour qualifier le travail de la CSF. Pour lui, les paramètres de son mandat sont clairs : suivre les directives des commissaires, suivre les directives du ministère, et être un leader pédagogique en tant que plus grand défenseur des droits des enfants. Avec l’aide de son adjointe, le directeur général veut prioriser quelques dossiers, une fois que les dossiers chauds entourant la rentrée 2008 n’engouffreront plus tout leur temps. Ainsi, les politiques de la CSF risquent de recevoir quelques propositions de modifications pour certains domaines comme la gestion de documents confidentiels et les procédures d’information concernant les sorties scolaires à risque. M. Brûlot priorisera aussi que le tout récent site Internet de la commission deviennent un document vivant offrant visibilité, services aux enseignants et sources d’information pour tous, avec une équité des deux écoles ténoises de langue française.

Cette réunion a aussi été marquée par le retrait d’André Légaré à son poste de président qu’il occupait depuis cinq ans. Pour des raisons personnelles, ce dernier à cédé sa place à Rémi Payeur, un autre commissaire. C’est la première fois de l’histoire de la CSF que son président se trouve de l’autre côté du lac, à Hay River. Durant la réunion, il a été subtilement noté qu’il était de bon augure durant cette rentrée mouvementée que la CSF détienne son porte-parole proche de l’école Boréale. Conséquemment, Suzette Montreuil de Yellowknife a accepté le poste à la vice-présidence laissé vacant par M. Payeur. Michael St-John est quant à lui demeuré trésorier.

À l’école Allain St-Cyr, la situation des pourparlers estivaux concernant l’accès à un gymnase n’a pas amené grand-chose de nouveau, aux dires du directeur d’école. Selon Éric Desaulniers, le Multiplex devrait être un peu moins sollicité cette année, soulevant l’espoir d’une plus large utilisation par l’école francophone. Toutefois, l’impossibilité d’utiliser le gymnase plus tard que 15 h décourage le directeur, qui aimerait étendre l’utilisation de ces espaces jusqu’au quart de l’heure. Il s’est demandé pendant la réunion, si la location du Multiplex indépendamment du gouvernement territorial (responsable de fournir un temps de gymnase équitable à l’école) ne serait pas une solution à évaluer. Yvonne Careen, présidente de l’Association des parents ayants droits de Yellowknife (APADY), est intervenue au moment des commentaires du public en insistant que l’APADY ne serait pas très patiente avec les belles paroles du gouvernement concernant cette question essentielle aux yeux des parents. Il a été convenu que l’actuelle bonne volonté du GTNO sur ce sujet serait évaluée à l’issue d’une rencontre avec le gouvernement et le DG de la CSF, prévue pour la mi-septembre. L’APADY et la commission agiront ensuite de manière conséquente.

Au sujet de l’école Boréale, Philippe Brûlot a pris le temps de résumer les derniers événements entourant les décisions de la Cour suprême des TNO. Il a spécifié qu’il se rendrait deux jours à Hay River pour concrétiser l’emplacement des trois salles de classes mandatées par la juge. Il a également mentionné son intention de rencontrer les parents pour les informer et répondre à leurs questions au sujet de cette rentrée jugée « difficilement positive » par le nouveau président de la CSF, Rémi Payeur.