Sachant que cette élection fédérale était inévitable, Brendan Bell a passé beaucoup de temps avec ses deux jeunes filles en prévision de cette intense campagne qui l’occupe au quotidien. « Lorsque j’ai discuté avec le premier ministre, sur sa vision pour le Nord mais aussi sa vision pour le Canada, l’attention portée à la famille est quelque chose qui m’a attiré. Étant propriétaire d’une petite entreprise et parent de deux jeunes filles, cet engagement envers les familles est très bien ressorti. Ce mois-ci j’ai envoyé ma fille à l’école à la maternelle, et je regarde maintenant les factures, les souliers, le nouveau sac à dos, ainsi que les fournitures scolaires et je connais beaucoup de familles qui essayent de s’en sortir avec souvent plus que deux enfants. » C’est un point important pour le candidat conservateur que d’être capable de traiter du coût de la vie et d’apporter des levées de taxes pour les travailleurs et leurs familles.
« Lorsque je rencontre les électeurs, je présente nos réalisations. Je parle du fait que les Canadiens payent maintenant des taxes moins élevées que depuis des années, et que nous avons effectué cela respectueusement et progressivement. Il est clair que ce n’est pas le temps de réduire massivement les taxes, notre économie étant dans une position incertaine du fait des marchés américains en crise de nos jours. » M. Bell s’appuie sur le fait que plusieurs gouvernements aient fait la sourde oreille à la hausse du coût de la vie dans le Nord et pense que finalement, on arrive à voir quelques progrès grâce à la hausse de 10 pour cent de la déduction pour allocation aux résidents du Nord canadien. « Je mentionne également aux électeurs l’attention sans précédent que reçoit le Nord grâce à l’implication de notre premier ministre et de son gouvernement. Pour être sûr que nous incluons le Nord dans notre vision d’un Canada fort. »
Le candidat conservateur insiste sur l’importante différence entre les infrastructures des Territoires et celle au sud du 60e parallèle. « Il faut un investissement majeur dirigé vers nos infrastructures, ce qui réduira le coût de la vie dans le Nord. Par exemple, construire la route de la Vallée du Mackenzie qui réduira le coût du transport des biens vers les collectivités isolées pour exploiter notre potentiel hydroélectrique. Ce développement se fera certainement grâce à l’appui du secteur privé, mais si nous y arrivons nous laisserons véritablement un legs qui bénéficiera aux générations futures en nous permettant de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de protéger l’environnement. »
Selon Brendan Bell, l’attention du Canada pour le Nord est bonne, les intérêts le sont aussi, mais le Parlement a besoin d’un député qui vient du Nord et qui connaît les enjeux comme lui les connaît dans le but d’apporter une vision nordique sur les discutions de la politique du Nord. Il regrette que pour l’instant il n’y a personne au sein du gouvernement pour influencer le développement de cette politique. « C’est ce que je veux offrir à l’intérieur du caucus », clame-t-il en se référant aux dossiers cruciaux qui pèsent actuellement dans la balance des TNO. Il cite la dévolution qui doit se conclure et le gazoduc qui représente une source d’emploi durable pour les collectivités ténoises et comment un député conservateur du Western Arctic pourrait ouvrir des portes au sein d’un gouvernement conservateur.
