Une initiative de Marie LeBlanc-Warick, la directrice générale adjointe de la Commission scolaire francophone des TNO (CSF) pousse l’implantation d’un système d’intervention pyramidal pour organiser les écoles francophones afin d’atteindre le plein potentiel de leur premier mandat : apprendre aux enfants.
Ce sont trois principes de bases qui soutiennent cette organisation désirée au sein des deux écoles, soit l’emphase sur l’apprentissage, la culture collaborative et l’accent sur les résultats où l’on mesure les progrès des élèves. Par la suite ce sont trois niveaux d’interventions différents qui permettent l’évaluation à tous les jours des objectifs éducatifs. Le système pyramidal se dessine du fait que tous les élèves sont soumis au niveau 1 d’intervention qui comporte un curriculum de base cohérent et viable couplé à un système de suivi continu. De cette étape se dégageront quelques individus nécessitant une intervention de niveau 2 qui est qualifiée d’immédiate, forte et visée, alors qu’ils ne sont pas capables de répondre aux exigences. Après l’évaluation des progrès des élèves par un plan de soutien académique, certains élèves qui accusent un retard trop conséquent subiront une intervention de niveau 3. Ce dernier niveau met l’emphase sur le rattrapage et l’évaluation psycho-éducationnelle. Si cette nouvelle organisation semble forgée pour soutenir des élèves qui ont des difficultés à suivre un rythme de classe normal, il faut noter qu’elle est tout aussi valable pour aider les élèves plus doués afin qu’eux aussi puissent avancer à leur rythme. La porte-parole de l’Association des parents ayants droit de Yellowknife, Yvonne Careen a tenue à féliciter cette initiative en fin de réunion publique mentionnant qu’il était important de s’attaquer à ce qui se passe aussi dans les classes.
Lors de son rapport du DG, Philippe Brûlot a fait état des tests effectués pour évaluer la qualité de l’air dans les bâtiments de l’hôtel ptarmigan où sont offerts les cours de secondaire de l’école Boréale qui ne semblent ne pas indiquer de problème.
Ce dernier a annoncé que pour la première fois un groupe du secondaire de l’ÉB a été admis à participer à un échange étudiant avec une classe d’Ottawa. Les élèves franco-ténois recevront leurs correspondants la dernière semaine du mois de mars, alors qu’eux iront à Ottawa durant la première semaine du mois de juin. Une date justifiée par le nombre de jours de congé déjà hypothéqués par les championnats territoriaux d’athlétisme de Hay River.
