Ça y est, les activités du Collège des TNO ont commencé. Avec les cours de français langue seconde qui seront offerts au cours des prochaines semaines, on ne peut plus parler d’un projet ou d’un rêve, mais bien d’une réalité.

« Petit train va loin » nous affirme le vieil adage. Et effectivement, on peut parler ici de débuts modestes. Mais il s’agit d’une étape importante, car cela servira à préparer beaucoup plus de projets de cours et de programmes. En effet, les premiers mois serviront probablement à affiner plusieurs détails tant dans la prestation des cours que dans l’encadrement administratif nécessaire.

On ose maintenant envisager de pouvoir, un jour, permettre à nos jeunes et aux adultes de poursuivre leurs études en français ici même dans les TNO.

Je considère que l’inauguration du collège des TNO et son développement futur revêtent une grande importance pour trois raisons.

D’abord, pour les jeunes Franco-Ténois, cela permettra un jour de poursuivre des études postsecondaires sans devoir s’exiler aux quatre coins du pays. L’isolement social et les coûts associés à envoyer un enfant aux études peuvent nuire à la décision d’un jeune de poursuivre ses études. Le fardeau financier retombe toujours sur les parents et sur le jeune qui s’endette pour plusieurs années.

Deuxièmement, c’est important pour l’image des TNO qui prennent désormais leur place parmi les plus grands centres urbains canadiens offrant de l’enseignement postsecondaire en français. Un peu comme la Garderie Plein soleil et les écoles Allain St-Cyr et Boréale sont un facteur qui favorise la décision de francophones de venir s’établir aux TNO, le collège devient désormais un atout supplémentaire.

Finalement pour la population francophile des TNO, le collège offre maintenant la possibilité d’apprendre l’autre langue officielle dans un contexte culturel francophone, dans une institution qui, un jour, aura pignon sur rue en plein cœur de la capitale ténoise.