Lors d’une entrevue réalisée quelques jours après la rencontre des ministres sur la question de l’éducation des autochtones, le ministre de l’Éducation des TNO, Jackson Lafferty, indiquait que « nous mènerons une enquête pour déterminer les causes de l’écart de rendement scolaire entre étudiants autochtones et non autochtones. »
En cette période économique difficile, j’aimerais inciter le ministre à ne pas se lancer dans une étude dispendieuse sur cette question. Non pas parce que la question est triviale. Au contraire, il s’agit d’un très gros problème qui a des conséquences désastreuses sur toute la population. Mon raisonnement est plus simple : on connaît déjà les raisons!
Il est bien connu que l’environnement social et familial des élèves influence énormément les résultats scolaires des jeunes élèves, qu’ils soient autochtones ou pas. Dans un milieu familial ou un environnement social perturbé, le climat n’est pas du tout propice aux études.
À la base du problème dans les communautés autochtones, on retrouvera donc tous les problèmes sociaux communs : fléau de l’alcoolisme, du jeu et de la négligence généralisée qui en résulte. Ce sont finalement les mêmes problèmes qui sont à la base de la situation dramatique des communautés autochtones, les mêmes problèmes que les professionnels de la santé et des services sociaux ont à affronter à tous les jours.
Non, décidément, je n’investirais pas beaucoup d’argent dans une telle étude et j’injecterais immédiatement ce budget dans les différents programmes d’aide sociale.