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le Jeudi 4 juin 2009 17:01 | mis à jour le 20 mars 2025 10:37 Santé

Chronique TNO Santé Le sexe est bon pour la santé

Chronique TNO Santé Le sexe est bon pour la santé
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Les aspects relationnel et psychologique de la sexualité à la fois épanouie et satisfaisante ont un impact sur la santé globale. Bien sûr, avoir une infection transmise sexuellement ne peut que nuire à la santé.

Le lien entre la santé et la sexualité a été confirmé par de nombreuses études scientifiques. En novembre 2002, Nausbaum & coll. publie dans Am Fam Physicians

« qu’une bonne santé sexuelle est associée à plus de bonheur et de bien-être, et à une plus grande longévité.  ».Une étude britannique ayant porté sur près de 1 000 hommes suivis sur 20 ans, publiée en février 2002 dans J Epidemiol Community Health, a conclu que les risques de souffrir d’une maladie cardiaque ou d’en mourir étaient moins élevés chez les gens qui avaient le plus d’activités sexuelles (deux fois par semaine comparativement à moins d’une fois par mois). 

L’activité sexuelle stimule la production de substances bénéfiques pour la santé, dont les endorphines, qui favorisent la sensation de plaisir et la relaxation et qui diminuent le stress, la sécrétion d’ocytocine, une hormone bénéfique pour les seins, et une augmentation de la testostérone, qui contribue à la santé des os et des muscles. Il y a donc une corrélation claire entre « sexualité active » et « santé ». Mais il est difficile de savoir si les gens ont plus d’activités sexuelles parce qu’ils sont en bonne santé ou s’ils sont en bonne santé parce qu’ils ont plus d’activités sexuelles. Quoi qu’il en soit, pour bien des gens, il s’agit d’une activité santé fort agréable…

Comme la sexualité peut être riche et complexe à la fois, ce n’est pas si simple d’y arriver. 

 

Vouloir correspondre aux normes

En matière de sexualité, il n’y a pas de modèle unique et idéal, bien au contraire. Selon plusieurs experts sur la sexualité, la quête de la performance et la volonté de correspondre à la « norme » ou de se conformer aux statistiques seraient parmi les pires et les plus répandus des antiaphrodisiaques de notre époque.

 

Le danger des statistiques

Le domaine de la sexualité est littéralement envahi par les statistiques. Sommes-nous à la hauteur, avons-nous assez de rapports, combien d’orgasmes, de quelle intensité, dans quelles positions? Selon Esther Perel, thérapeute conjugale, « nous avions tendance à moraliser, aujourd’hui nous normalisons, et l’anxiété de la performance est la version laïque de notre vieille culpabilité religieuse ».

 

Idéaliser le bon amant ou la bonne amante

Les images de femmes et d’hommes « parfaits » sont partout. Les corps sont impeccables, les sourires radieux, le regard est séducteur ou mystérieux à souhait. Pourtant, les belles filles ne font pas nécessairement mieux l’amour. Ni les superbes pompiers baraqués des calendriers… L’apparence n’est qu’une des caractéristiques d’un bon partenaire. Qu’il corresponde ou non aux standards de beauté, le bon amant (ou la bonne amante) est surtout celui qui prend les moyens pour se sentir bien et à l’aise dans son corps.

 

Pour plus d’information, consultez : 

Passeport santé : Sexe, bien-être, plaisir.  http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?dsexualite_sante_intro_doc