Cette semaine nous publions en pages 6, 7 et 8, quelques-uns des textes gagnants du concours des Prix littéraires franco-ténois. Il est toujours surprenant de voir la quantité et la qualité des textes qui sont soumis à chaque année à la Fédération Franco-TéNOise dans le cadre de ce projet.
C’est surprenant d’abord en raison du faible nombre de francophones qui habitent les T.N.-O. La vocation littéraire et le goût d’écrire ne représentent pas nécessairement les intérêts les plus répandus dans la population.
Parmi les personnes responsables de ce succès, il faut obligatoirement mentionner les professeurs de français des écoles des T.N.-O., non seulement des programmes de français langue première mais aussi des programmes d’immersion.
Leurs encouragements auprès des élèves ont assuré encore une fois cette année une participation record des jeunes, plus de 106 uvres ont été soumises.
Certes, une telle participation s’insère bien au niveau de l’application des programmes d’enseignement. À un certain niveau, la communication écrite, la composition et la rédaction font partie des matières à enseigner. Le mérite des professeurs est d’insérer ces impératifs pédagogiques dans un cadre qui valorise encore plus le travail des élèves. Certains des élèves se méritent même un prix et sont publiquement acclamés pour leur succès.
Un autre impact de cet événement, c’est la sensibilisation des élèves au milieu de la francophonie minoritaire. C’est de leur laisser savoir que l’apprentissage qu’ils font de la langue française n’est pas purement académique (comme le latin pourrait l’être) mais leur permet de communiquer adéquatement avec toute une section parfois mal connue de la population des T.N.-O., les francophones.
Un grand bravo aux professeurs de français des T.N.-O.!