À mon retour de vacances, une autre élection m’attendait. L’an passé, c’était l’élection fédérale. L’année précédente, c’était l’élection territoriale. Cette année, c’est l’élection scolaire.
Cette année, dans le cadre de l’élection des commissaires scolaires à la commission scolaire francophone, mon rôle sera très différent. En effet, j’ai encore une fois accepté d’agir à titre de directeur de scrutin. Ce rôle m’oblige cependant à décliner toute responsabilité rédactionnelle et éditoriale sur cette question. Depuis ma nomination, toutes ces questions sont prises en charge par le vaillant journaliste de Yellowknife, Maxence.
En plus de ces fonctions, puisque j’ai été absent lors des quatre dernières semaines, j’avais à me familiariser avec un paquet de dossiers de l’actualité qui occupait mes journalistes : gouvernement de consensus, développement économique, affaires francophones, etc. De surcroît, l’habituel amoncellement de questions administratives exigeait mon attention immédiate.
Devant tout ça, ma tendance naturelle aurait été de me plaindre. C’est alors que je me suis rappelé un éditorial écrit plus tôt cette année sur la faim dans le monde. J’ai vérifié à nouveau mes sources et avec la crise économique mondiale, la situation s’est détériorée.
Selon l’ONU et le World Hunger Education Service, c’est plus d’un milliard de personnes qui souffrent de sous-alimentation. Chaque année, cinq millions d’enfants meurent de causes liées à la sous-alimentation. Durant mes vacances, plus de 410 000 enfants en sont décédés.
Me plaindre? Une autre fois peut-être, mais je trouverais ça indécent en ce moment.