C’est malheureusement trop rare qu’une « bonne nouvelle » fasse la une de L’Aquilon, et des autres médias en général. Cette semaine, il faut cependant souligner les nombreux points positifs des derniers développements dans le projet minier du lac Thor.

On a vu plusieurs projets miniers déjà conclure des ententes socio-économiques avec les groupes autochtones touchés par le développement. Les projets miniers de BHP et Diavik viennent immédiatement à l’esprit à cet égard. On a vu aussi d’autres projets inclure des groupes autochtones comme partenaires importants. La création du Aboriginal Pipeline Group remonte déjà à plusieurs années.

Ce qui est intéressant dans le cas de la compagnie Avalon Rare Metals et des Dénés du territoire Akaitcho, c’est que ces derniers n’ont toujours pas réglé définitivement leurs revendications territoriales et que la compagnie a néanmoins jugé important d’entreprendre des démarches inclusives dans la planification de ce développement.

Tous y gagnent à ce jeu du partenariat et du respect des droits ancestraux. Comme le faisait remarquer le pdg d’Avalon, non seulement cette pratique administrative proactive permet-elle d’atténuer les craintes des groupes locaux, mais elle permet aussi de rassurer les investisseurs, un élément stratégique névralgique dans tout développement minier.

Je n’ai pas autant d’optimisme que le chef de N’Dilo quant à la question des retombées environnementales à long terme d’un tel projet, mais l’approche de cette compagnie augure bien et démontre son sens de responsabilité sociale.