Pendant que la position du gouvernement conservateur sur les changements climatiques vide des salles durant des conférences internationales, voilà que le chef du Parti libéral du Canada dévoile la nouvelle position de son parti sur ce sujet notamment sur les énergies alternatives. Au même moment, le gouvernement territorial est en processus d’examen des technologies de biomasse et autres sources alternatives.
Tout d’abord, il faut mentionner que la nouvelle stratégie libérale abandonne le principe de la taxe sur le carbone pour épouser le principe d’un système de quotas et d’échange des droits d’émission de carbone. Près d’un an après la dernière élection fédérale, il ne fait aucun doute que le système de taxe sur le carbone avait été très mal reçu par l’électorat canadien.
La question maintenant est de savoir combien de semaines (ou de jours) ces questions demeureront à l’ordre du jour.
Tous les défenseurs et amis de l’environnement avaient été gâtés aux dernières élections alors que l’aspirant premier ministre, Stéphane Dion, avait tenu le flambeau de l’environnement tout au long de la campagne. On se demande maintenant si la nouvelle direction du parti saura faire montre d’autant de détermination sur ces questions.
Livrés à eux-mêmes, les Conservateurs n’offriraient pas de programmes sérieux pour protéger l’environnement, surtout si cela s’attaque aux acquis de l’industrie pétrolière de l’Alberta. La seule façon d’obtenir des concessions de leur part en matière environnementale est de s’assurer que tous les partis d’opposition en fassent leur cheval de bataille. C’est ce qui s’est produit en 2008 et on espère que cela se reproduira à la prochaine campagne électorale.