le Mardi 22 avril 2025
le Jeudi 29 octobre 2009 12:11 | mis à jour le 20 mars 2025 10:37 Santé

Pandémie Tout le monde peut se faire vacciner

Pandémie Tout le monde peut se faire vacciner
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La campagne de vaccination massive a commencé aux TNO, quiconque se présente peut se faire immuniser contre le virus de la grippe H1N1.

La ministre territoriale de la Santé et des Services sociaux ouvre les portes de ses cliniques à tout le monde. Sandy Lee a affirmé que le but de la vaccination était de rejoindre le plus de monde possible. Ainsi, pour un vaccin qu’elle estime ne coûter que deux dollars, tous ceux qui peuvent recevoir le vaccin pourront êtres immunisés. « Très peu de renseignements seront demandés lors de l’enregistrement. Nous voulons l’offrir au plus de monde possible », déclare-t-elle en conférence de presse. Pour Danielle Grondin sous-ministre adjointe du ministère fédéral de la Santé, il en revient à chaque province ou territoire de réguler qui a le droit d’obtenir son vaccin. Elle mentionne tout de même, que l’idée est de protéger la population alors que c’est une question de bon sens de vacciner tous les membres d’une communauté, qu’ils soient en transit dans une collectivité, résidents, Canadiens ou étrangers.

Le vendredi 23 octobre, c’est une véritable délégation fédérale qui est venue rencontrer une des cinq équipes qui parcourra les TNO dans le cadre de cette campagne ténoise. La ministre fédérale de la Santé Leona Aglukkaq, l’administrateur en chef de la santé publique du Canada, le Dr David Butler-Jones et Dr Danielle Grondin ont été accueillis par Sandy Lee et Kami Kandola, l’hygiéniste en chef du gouvernement territorial.

Annonçant que le gouvernement fédéral attestait que le pays faisait désormais face à la seconde vague de la grippe de type H1N1, David Butler-Jones a presque crié en conférence de presse que la vaccination issue de souche virale morte était la meilleure action à prendre pour contrer cette seconde vague.

Quant au coût de cette massive campagne nationale, l’administrateur en chef de la santé publique dit ne pas être en mesure de l’évaluer pour le moment. « Une chose est sûre, dit-il, les dépenses engendrées par les conséquences de cette pandémie seraient de loin supérieures aux financements actuellement mis en place pour cette campagne de vaccination. » En fin de conférence, M. Butler-Jones a soulevé un point qui selon lui est directement issu de la campagne canadienne pour enrayer la propagation de la grippe. « Maintenant dans les aéroports, on peut facilement reconnaître les Canadiens. Ce sont ceux qui éternuent dans leur bras et qui se lavent les mains régulièrement! », sourit-il.

 

À Yellowknife

La clinique de vaccination installée dans le gymnase du Multiplex ne désemplit pas. Depuis le lundi 26 octobre à midi, des centaines de personnes se succèdent pour recevoir le vaccin de la grippe pandémique H1N1 approuvé par Santé Canada le 21 octobre dernier. Lorsque les gens arrivent, ils sont dirigés vers les tables d’inscriptions. Aucune pièce d’identité, ou carte d’assurance maladie n’est requise, seulement le nom, la date de naissance et lequel des bras recevra l’injection. Des familles, des personnes âgées, des groupes d’amis, des personnes seules font la file en attendant le moment où ils s’assiéront sur une chaise pour recevoir leur dose. Après l’injection, les nouveaux vaccinés doivent demeurer dans le gymnase pour qu’une infirmière s’assure qu’ils ne contractent aucune complication après un délai de quinze minutes. « Ça ne n’a pas pris de temps, s’exclame Kristen Irwin, une heure tout au plus. » Cette jeune fille est venue se faire vacciner avec le reste de sa famille. Sa mère, Diane Irwin, a décidé que cette année elle faisait vacciner ses enfants. « Habituellement nous ne vaccinons pas les enfants contre la grippe, mais il semble que la grippe de type H1N1 peut emporter les jeunes et les personnes en santé également. Cette année, c’est différent », termine-t-elle. Kristen Irwin explique qu’elle ressent de l’inconfort dans son bras et qu’elle a de la difficulté à le bouger pour l’instant, mais que la piqûre n’était pas si douloureuse.