L’ensemble du réseau Santé en français a vraiment de quoi se réjouir. Non seulement peuvent-ils prétendre avoir fait progresser les choses en matière de services de santé, mais en plus, ils reçoivent l’assurance d’un financement stable pour les prochaines années pour continuer à faire avancer les choses
On est donc loin du temps où des réseaux de santé se créaient mais sans que l’argent ne suive la cadence. Il faut avouer que ce secteur d’activité de la francophonie jouie maintenant de l’appui à part entière des gouvernements. En cette période de campagne électorale quasi-permanente, le thème de la santé demeure un sujet cher aux Canadiens et Canadiennes et les francophones ne font pas exception. Le contexte était donc très approprié pour cette annonce gouvernementale.
Ailleurs dans la francophonie, la situation n’est cependant pas aussi rose. Que ce soit dans le milieu des arts ou celui des regroupements culturels et communautaires, les intervenants ne peuvent se targuer d’avoir une oreille aussi attentive des ministres ou un portefeuille aussi plein. Tant dans les arts que dans le développement culturel, on aura beau obtenir du financement pour mettre en place des projets de réseautage, on sait qu’en bout de compte l’argent ne sera pas là pour ensuite soutenir le fonctionnement des nouvelles institutions. Et on repart ensuite vers de nouveaux projets qui seront probablement aussi voués à l’échec à long terme.
Je ne crois pas que le manque d’appui gouvernemental aux arts et à la culture soit dû tant à un dégoût de la gent politique face au milieu culturel et artistique, mais plutôt dû au fait que ce ne soit pas un thème électoral alléchant pour la population en général. En période de récession et de pandémie, "arrête la musique et met-toi au travail (du vrai travail)" sera probablement le message final qu’on recevra d’Ottawa.