Ça y est, les vacances sont arrivées et pour gagner la destination de vos rêves, vous devez prendre l’avion. Sachez cependant qu’un vol aérien expose à quelques contraintes physiques et peut être à l’origine de petits problèmes de santé qu’il faut connaître.
Tout d’abord, préparez-vous !
En dépit des risques inhérents à tout déplacement, l’avion demeure en effet le mode de transport le plus sûr actuellement. Si vous êtes vraiment trop stressé, demandez conseil à votre médecin. Si vous fumez beaucoup et redoutez un vol long-courrier non-fumeurs, mieux vaut aussi peut-être emporter avec vous quelques chewing-gums à la nicotine pour diminuer l’envie de fumer. Voire mettre un patch avant le vol. Car on a vu de gros fumeurs devenir tellement anxieux et irritables pendant le voyage qu’ils en sont venus à agresser l’équipage !
Pression et oxygène
La pression barométrique qui règne à bord d’un avion en vol est plus basse que celle que l’on trouve sur terre et correspond pour la majorité des avions à une altitude de 1 500 à 2 500 mètres au-dessus de la mer. En raison de cette baisse de pression, la teneur en oxygène est aussi un peu plus basse qu’au sol. Chez la grande majorité des individus, cela n’a aucune conséquence. Mais, cela peut gêner les personnes porteuses d’une maladie cardiaque ou d’une affection respiratoire grave, qui devront donc parler de leurs projets de voyage à leur médecin avant le déplacement.
Attention aux oreilles !
Au moment de l’ascension de l’avion, l’air qui est contenu dans les sinus et dans l’oreille moyenne derrière les tympans se dilate et sort par les trompes reliées au nez. Lors de la descente de l’avion, à l’inverse, il tend à pénétrer dans ces cavités par ces mêmes trompes. Pour bien tolérer ces modifications, il est donc essentiel que l’air circule bien. Afin de prévenir toute lésion des tympans, il est conseillé de bâiller ou de mastiquer et de donner un bonbon aux enfants pendant le décollage et l’atterrissage. Mieux vaut aussi éviter de voyager en avion quand on a un rhume, une otite ou une sinusite, car l’air ne peut plus alors se déplacer librement à l’intérieur des cavités de la face, ce qui augmente le risque d’être victime d’un barotraumatisme très douloureux.
Le mal des transports
Le risque de “jet-leg” ou thrombose veineuse, encore appelé “syndrome de la classe économique” est bien réel. Pour s’en prévenir, levez-vous et faites une petite marche après une heure et demie d’assis. En revanche, en cas de mal des transports d’un vol aérien, notamment à bord de petits avions, demandez un siège avec un hublot, de préférence à proximité des ailes et gardez votre ceinture bouclée tout le vol.
Abstenez-vous aussi de préférence de consommer des boissons alcoolisées la veille du vol et pendant celui-ci et prenez au besoin un médicament préventif.
Le jet-lag ou décalage horaire constitue un problème à part, dont certains tentent de limiter l’ampleur en prenant de la mélatonine, une hormone fabriquée par le cerveau qui pourrait aider à la resynchronisation. Mais, les effets de la mélatonine sont variables d’une personne à l’autre. Et, elle n’est de toute façon pas encore disponible pour tous. Quoi il en soit, les symptômes de décalage horaire sont, en général, moins importants lorsque l’on vole vers l’ouest que vers l’est.
Vous êtes arrivé. Tout va bien. Bonnes vacances!
Lectures suggérées:
Les problèmes de santé des voyages en avion : http://www.eurekasante.fr/voyage/pendant-voyage/prendre-avion.html
Santé et voyage en avion :www.doctissimo.fr
Voyage en avion : http://www.prevention.ch/voyagesenavion.htm