Après avoir connu une période grise, l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR) sent le renouveau pointer son nez grâce à une nouvelle programmation, du nouvel équipement et un rapprochement auprès de la jeunesse. La prochaine année s’annonce prometteuse.
Si l’AFCHR a retenu son souffle à l’automne dernier, elle peut dorénavant se détendre, la nouvelle agente de développement, Joanne Abraham, en collaboration avec le nouveau conseil d’administration (CA) ont la situation bien en main et les résultats positifs se font sentir.
Depuis la fin de 2009, l’AFCHR présente une programmation bonifiée. Les récents « Dimanche portes ouvertes » accueillent, chaque semaine, parents et enfants autour d’ateliers et d’activités tels que bricolage, dessins et patinage. « Ça donne l’occasion, non seulement aux enfants, mais aussi aux parents, de rencontrer d’autres gens », se réjouit Joanne Abraham, contente de voir que des liens sont en train de se créer entre les membres de l’AFCHR.
La monitrice de langue, Marie-Mathilde Tessier, est dorénavant en charge des nouveaux cours de français, niveau débutant, offerts par l’AFCHR. Plusieurs raisons justifient l’embauche de la monitrice : « Premièrement, elle parle bien anglais, tout en étant francophone. Elle connaît bien le domaine de l’éducation d’ici et a déjà un contact avec les parents », spécifie Mme Abraham. La principale clientèle de ces cours provient de la population des parents, dont les enfants sont inscrits à l’école Boréale. « Éventuellement, nous offrirons aussi des cours intermédiaires et avancés, si la demande est toujours là », complète-t-elle.
« Nous commencerons à avoir plus de soirées de films », ajoute l’agente, en annonçant l’acquisition récente d’une télévision plasma par l’AFCHR.
Un travail sans relâche
Dans les prochaines semaines, la distribution de dépliants d’informations bilingues sur l’AFCHR sera effectuée dans les quartiers de la ville. « Nous éclaircissons qui nous sommes, notre fonction dans la communauté ainsi que les activités disponibles dans nos bureaux. C’est aussi une invitation aux francophones et francophiles à se joindre à nous », raconte Mme Abraham. Depuis le mois de septembre, un peu plus d’une dizaine d’adhésions ont été enregistrées, par cette petite campagne de recrutement, l’AFCHR espère attirer plus de membres.
Entrée en fonction à la mi-octobre, Joanne Abraham est satisfaite du parcours qu’elle a entrepris. « Ça va bien, je comprend finalement qui fait quoi dans l’association et la communauté (franco-ténoise) », partage-t-elle. Elle avoue que son plus grand défi a été de s’intégrer à son milieu de travail, alors que son arrivée coïncidait avec la remise des demandes de financement au ministère du Patrimoine canadien. « Ça prend du temps pour connaître la communauté et évaluer les possibilités d’activités à réaliser! », rappelle l’agente qui a dû mettre les bouchées doubles pour arriver à tout boucler dans les temps requis.
De son côté, Catherine Boulanger avoue qu’il n’a pas été facile pour elle de quitter son poste après presque cinq ans de travail acharné. Elle avoue cependant que même si les deux premières semaines ont été plus ardues, elle apprécie dorénavant avoir plus de temps à consacrer à sa famille. De plus, elle se dit très satisfaite du travail de Joanne qui, selon elle, « a une tête sur les épaules et un bon sens de l’organisation. »