L’Aquilon vous propose un résumé de l’entrevue avec Amélie Schwarz, une élève de première année de l’école Allain St-Cyr, qui a lancé une levée de fonds pour venir en aide à Haïti. Après quelques semaines d’existence, la campagne a pris fin le mercredi 10 février. L’école francophone de Yellowknife a réussi à réunir une somme de 855 dollars, qu’elle pense verser à la Croix rouge en espérant qu’elle soit égalée par le gouvernement canadien.
Comment t’appelles-tu?
– Amélie
Quel âge as-tu?
– J’ai presque 7 ans.
J’ai appris que tu avais eu une idée après le tremblement de terre qu’il y a eu à Haïti. Est-ce que tu peux me dire quelle était ton idée?
– C’est parce qu’à Haïti, il n’y a pas beaucoup d’argent. Parce qu’il y a eu un tremblement de terre. Tout a tombé, les écoles, les maisons, les magasins. On ne sait pas combien, beaucoup sont morts. Alors, je voulais aider en donnant de l’argent pour qu’ils achètent des choses et de la nourriture.
Sais-tu où se trouve Haïti?
– Presque à l’autre bout du monde.
Connais-tu des gens qui viennent d’Haïti?
– Non, mais je connais quelqu’un de l’Australie, et quelqu’un à Ottawa.
Comment fais-tu pour aider les gens?
– On prend de l’argent, on le met dans notre sac à dos, et on le met là-bas dans le plat.
Toi, tu es arrivée à l’école avec une bouteille, elle vient d’où cette bouteille?
– C’est la mienne. Ma mère m’a dit de prendre le petit plat, mais moi j’ai pris le gros! J’ai été « sneaky »!
Est-ce que tu sais combien l’école a récolté?
– Plus de six cents dollars. On va donner un chèque.
Qu’est-ce que ça représente, 600 dollars?
– Une auto c’est plus cher, et c’est beaucoup de poupées Barbie. Mais c’est pas ça qu’ils ont besoin à Haïti, ils ont besoin de la nourriture et de l’eau.
Est-ce qu’un tremblement de terre peut survenir ici à Yellowknife?
– Non, ma mère m’a dit qu’on peut juste avoir des tout petits.
Qu’est ce que tu vas faire avec ta bouteille?
– Je vais compter. C’est un jeu qui m’apprend à compter plus.
