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le Jeudi 18 février 2010 15:56 Éducation

Commission scolaire francophone À qui s’adresser?

Commission scolaire francophone À qui s’adresser?
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Entretien et espace, deux mots-clés qui causent du remue-ménage au sein de la Commission scolaire francophone, du gouvernement et des commissions scolaires anglophones, à Yellowknife. La réunion de lundi dernier a mis la lumière sur des préoccupations de plus en plus importantes…

Dans un échange de courriels, pour faire suite à la réunion publique mensuelle entre L’Aquilon et le directeur général de la CSF, M. Philippe Brûlot, celui-ci partage qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir des services d’entretien de la part de la commission scolaire YK1.

« On nous a laissé sous-entendre que le gouvernement envisageait d’autres options pour s’assurer que nous ayons des services de qualité, en ce qui a trait à l’entretien », écrit M. Brûlot pour expliquer les raisons de cette lenteur. Il ajoute que, selon ce qui lui a été répondu, ce ne serait bientôt plus YK1 qui se chargerait de l’entretien de l’école Allain St-Cyr (ÉASC) et, de ce fait, de la garderie Plein Soleil, mais bien les écoles catholiques de Yellowknife (YCS), le gouvernement, par l’entremise des Travaux publics, ou encore la CSF même.

M. Brûlot affirme cependant que « ce genre de dossier implique énormément de négociations, avec plusieurs parties, et ne se règle pas du jour au lendemain ». Le dénouement du dossier de l’entretien ne sera donc attendu que pour bien plus tard, au printemps.

 

Un partage rehaussé avec YK1

Un projet, en collaboration avec YK1, pourrait permettre à l’ÉASC d’avoir accès à leur gymnase de façon plus flexible. M. Brûlot laisse sous-entendre qu’il serait question « peut-être même construire un couloir entre les deux écoles ». Il ajoute que le partage ne s’arrêterait pas là, il y aurait possibilité d’un partage de la classe d’économie domestique, de la salle des professeurs, etc.

« Je refusais que les directions [des deux écoles] se parlent, s’il n’y avait pas l’appui du DG parce que, parfois, ça tourne en rond », affirme M. Brûlot, en réunion, tout en soutenant qu’aux dernières nouvelles, cet appui leur avait été démontré. « Il [Metro Huculak, directeur général de YK1] m’a dit que oui, il allait le faire et qu’il voulait que ça marche, a poursuivi M. Brûlot. On va suivre ça dans les prochaines semaines, dans les prochains mois. » M. Brûlot est demeuré prudent dans ses propos, lors de la réunion publique. M. Huculak, joint par L’Aquilon, a démontré une bonne volonté dans ce partenariat avec la CSF : « Nous leur fournirons tout ce qui est en notre possible. » Il a cependant rappelé que tout devait être discuté avec les différents comités.

L’issue de ces négociations entre les deux directions connaîtrait toutefois un dénouement tout à fait différent, selon les options que présentera le gouvernement, au printemps, en ce qui a trait à la requête de lancer la phase II de l’agrandissement à l’ÉASC. « Il est possible que nous n’ayons plus besoin d’un partage d’espace avec YK1 », partage M. Brûlot, dans un courriel.

 

La garderie Plein Soleil inquiète

L’état alarmant dans lequel se trouve la garderie Plein Soleil a été abordé, lundi dernier, par le commissaire Stéphane Gagné. Ce dernier a partagé avoir reçu de nombreuses plaintes de la part de certains parents quant à l’état des infrastructures de la garderie Plein Soleil.

Selon son propos, la garderie présenterait des insalubrités (odeurs nauséabondes, invasion de souris et ventilation douteuse) qui devraient être prises en charge immédiatement. Le commissaire, ayant visité les lieux, a sonné l’alarme : « Ça m’étonne qu’il n’y ait pas d’enfants qui aient attrapé d’asthme ou des choses comme ça. ». Le commissaire Gagné a réclamé que des actions soient prises, maintenant. Cependant, l’affaire n’est pas si simple : à qui s’adresser?

Afin d’accélérer le processus, la CSF a fait appel à la Commission de la sécurité au travail et de l’indemnisation des travailleurs (CSTIT) pour procéder à l’inspection de l’endroit. M. Brûlot espère ainsi que les responsables de la CSTIT seront en mesure d’émettre des recommandations ou de donner des conseils afin que les choses soient réglées dans les plus brefs délais. M. Huculak, de YK1, a affirmé avoir eu vent de l’affaire, mais que rien n’avait encore été amené sur les tables de discussions. « Nous ferons ce que nous pouvons pour offrir les services demandés », a-t-il assuré. Les résultats de la rencontre avec la CSTIT n’étaient pas connus au moment de mettre sous presse.