L’activité pascale de pêche sur glace a attiré les visiteurs, mais pas les poissons.
Près de 90 personnes ont foulé la baie Wool, sur le Grand lac des Esclaves, en ce dimanche de Pâques. Réunis autour d’une tente Macpherson et de plusieurs trous dans la glace, francophones et anglophones ont profité d’une journée de printemps particulièrement ensoleillée pour tester leurs aptitudes de pêche. Seul un concurrent de ce premier derby de pêche a remonté un poisson à la surface alors que tous les autres sont restés bredouilles. Ainsi, c’est une lotte (Lota lota maculosa) d’une cinquantaine de centimètres qui a valu le premier et unique prix à Yves Lavallée.
Pour le directeur général de l’Association franco-culturelle de Yellowknife, Roland Charest, l’événement ne se compte pas qu’en nombre de poissons, mais aussi en douze douzaines de hot-dogs et six « casseaux » de cônes à l’érable. « Les gens se sont déplacés même si le site était à 20 km du centre ville. Plusieurs nous ont dit apprécier le site, alors que nous avons fait la navette quelques fois le matin, car quinze personnes ont répondu à notre regroupement devant la maison bleue. » Roland Charest remarque que plusieurs bénévoles avaient préparé le terrain la veille en installant la tente et d’autres accessoires.
« Par les commentaires que l’on a reçus, on peut croire que la pêche sur glace pourrait devenir un événement annuel. Seulement, l’an prochain, ce serait plus gros, et on pense déjà à organiser un site de glissades pour les enfants, car il y avait plus d’une quarantaine d’enfants ce dimanche », dit le directeur de l’AFCY, qui reconnaît que cela fait plusieurs années que l’Association recherche une activité qui regroupe les familles. Il mentionne également qu’en s’ouvrant à toute la communauté et aux touristes, l’Association est allée chercher le support financier du CDÉTNO, qui a aussi contribué à la campagne de publicité de l’événement.
Le directeur a tenu à spécifier que cette activité était une initiative de l’animatrice culturelle de l’AFCY et a annoncé du même souffle que Pascaline Gréau avait accepté de renouveler son contrat jusqu’en avril prochain.
