Les deux vacancières albertaines, en visite aux Territoires du Nord-Ouest, sont retournées au bercail avec le sourire aux lèvres et le sentiment d’avoir été bénies des dieux (ou des Ténois), tout au long de leur périple. Geneviève et Pascale garderont un souvenir sans égal des TNO.
Geneviève Bousquet et Pascale Bourassa se rappelleront certainement du jour où elles ont troqué les plages mexicaines pour les vastes étendues de nos terres nordiques. À peine étaient-elles débarquées à Hay River qu’elles apprenaient qu’en raison de l’incertitude des routes de glace, elles se dirigeraient peut-être vers un aller simple à Yellowknife. L’idée de se rendre là-bas en automobile tombait… à l’eau.
Désemparées comme Bambi dans sa forêt en feu, la semaine dernière, l’histoire* les laissait en plan, mortes d’inquiétude quant au futur de leur voyage. Ce futur, les deux voyageuses n’ont pas perdu de temps pour le façonner de toutes pièces. Le congé de Pâques les empêchant de quitter le sud du lac avant le début de la semaine, les filles en ont profité pour se rendre à Fort Providence, le dimanche. Le lundi matin, elles se sont dirigées à l’aéroport de Hay River, dans l’espoir de trouver un vol pour la capitale ténoise.
Sur place, ayant eu vent de leur mésaventure, le personnel de Buffalo Airways a été d’une générosité inégalable. Buffalo Joe McBryan s’est même assuré que les filles aient une place de choix dans l’avion; elles ont aussi pu visiter la cabine de pilotage. « Il y avait même l’équipe de tournage sur place! », s’esclaffe Geneviève, encore ahurie du dénouement de leur périple. « Il nous a même proposé de nous prêter un de ses trucks pour la semaine si nous en avions besoin! », s’exclame-t-elle.
À leur arrivée à Yellowknife, elles ont pu laisser leurs bagages dans les bureaux de la compagnie, le temps qu’elles trouvent le logement de la personne chez qui elles devaient séjourner. Comble du malheur, pour des raisons hors de son contrôle, leur hôte ne pouvait leur offrir le gîte, comme il avait été entendu. Heureusement pour elles, les filles avaient une solution : « Je n’avais pas encore annulé une des personnes de couchsurfing avec qui j’avais parlé », raconte Geneviève en riant. Les voyageuses l’ont donc appelé d’urgence pour lui demander si elles pouvaient encore demeurer chez lui. « Ç’a pris, je te dirais, gros gros max 30 minutes, et il nous ramassait au centre d’achats où nous étions! », dit la jeune femme. Pablo, de son prénom, leur a offert un séjour rempli de bonne bouffe et de discussions animées. Munies d’une petite liste d’incontournables à visiter, Pascale et Geneviève ont bien rentabilisé leur séjour à Yellowknife. Elles ont d’ailleurs trouvé les Ténois fort sympathiques! « C’était vraiment une histoire de coïncidences », explique Geneviève en ajoutant que, tout au long de leur visite, elles n’ont cumulé que les bonnes rencontres. « Y’a eu des records d’activités pour les aurores boréales! », s’est-elle réjouie. Pour la jeune enseignante de Falher, Yellowknife est dorénavant un endroit où elle se verrait certainement habiter grâce à la culture très vivante et à la nature juste à côté, au pas de la porte. « D’habitude, j’ai toujours un petit down quand je reviens de voyage, mais là, non! », a-t-elle dit pour conclure l’incroyable histoire de leur séjour aux Territoires du Nord-Ouest! Geneviève sera-t-elle une future Ténoise revêtant fièrement un Canada Goose, dans un avenir pas si lointain?