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le Jeudi 3 juin 2010 15:55 Francophonie

Roland en balade Roland Charest veut passer tout son été à bourlinguer

Roland en balade Roland Charest veut passer tout son été à bourlinguer
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Depuis le mois d’octobre 2007, été comme hiver, Roland Charest s’est démené à la direction de l’Asssociation franco-culturelle de Yellowknife. Cette année, alors que son contrat s’est terminé le 28 mai dernier, il a décidé de mettre les gaz pour profiter de son été. Direction : l’île du Cap Breton.

« Il paraît que la Cabot Trail, c’est très beau à faire en moto. C’est certain que je vais aller faire le tour », dit-il en expliquant ses projets estivaux. Pourtant, c’est un véhicule utilitaire sport qu’il montre fièrement sur son ordinateur, un Toyota jaune qu’il vient tout juste d’acheter au Québec. « Je vais m’organiser un petit trailer fermé que je vais remorquer. Je veux mettre ma moto à l’intérieur et l’arranger un peu pour que je puisse dormir dedans le soir quand je sors la moto », explique-t-il en disant clairement que durant son voyage, il ne veut pas emprunter les autoroutes, mais bien partir à l’aventure sur les petites routes des régions de l’Atlantique.

Avant de s’installer aux TNO, Roland Charest connaissait beaucoup de gens de la Côte-Nord, au Québec, et de l’est de la province, grâce à ses 20 ans d’expérience dans le domaine des banques. Mais après cinq ans à siéger aux réunions de la Fédération culturelle canadienne-française à titre de représentant des TNO au nom de la Fédération franco-ténoise, c’est une foule de francophones dispersés dans les provinces canadiennes qu’il a rencontrés, et avec lesquels il a tissé des liens d’amitié. « Je ne sais même pas pourquoi j’ai acheté une tente, j’ai des portes ouvertes de partout », s’amuse-t-il alors que c’était la première fois qu’il travaillait à l’extérieur du Québec, depuis son escapade de six semaines en sol ontarien pour récolter du Tabac, lorsqu’il avait 18 ans. Il avoue que les gens se souviennent souvent de lui dans ces réunions, car tout boute-en-train qu’il est, c’est généralement lui qui met de l’ambiance durant les tergiversations. Il raconte que le prix Hommage du développement culturel de l’année 2008 remis à l’Association par la FCCF a nécessairement aidé à ce qu’on le remarque d’autant plus.

Ainsi, en plus d’aller voir son frère aîné qui réside en Nouvelle-Écosse, il projette d’aller visiter l’île de Terre-Neuve, où il connaît les gens de l’Association de St-Jean. Il compte aussi sur les relations amicales qu’il a entretenues avec plusieurs des membres de l’AFCY, dont plusieurs proviennent du Nouveau-Brunswick. Il planifie donc des arrêts à Caraquet pour la pêche, et à Chétican pour la fête.

Pour effectuer une douce transition du Nord-Ouest vers le Sud-Est, Roland Charest va tout d’abord se rendre à Fort Smith pendant une semaine, au mois de juin, où il travaillera à la mise en ordre du bureau de l’Association francophone locale, qui n’a plus d’agent de développement depuis quelques mois maintenant.

Roland Charest estime qu’il fera entre 10 000 et 15 000 km avant de revenir chercher de l’emploi aux TNO. Il assure qu’à 55 ans, il est encore productif et qu’il obtient, dans le Nord, des salaires peu dévalués et une qualité de vie qu’il apprécie, en plus d’être entouré d’amis.