L’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR) a accueilli sa nouvelle monitrice pour son camp d’été, le 20 juin dernier. L’Aquilon l’a attrapée au vol pour vous la présenter!
Nom : Émilie Bergeron
Âge : 19 ans
Originaire de : Longueuil, Québec
Études : Émilie est titulaire d’un diplôme collégial du Cégep Maisonneuve, dans le programme Arts et Lettres, profil Lettres. À l’automne, elle se dirigera vers des études à l’Université du Québec à Montréal en communications (journalisme).
Expression francophone préférée : « Ça ne prend pas la tête à Papineau! ».
« Je voulais sortir de ma zone de confort. J’ai l’expérience des camps de jour et je voulais voir autre chose! », explique Émilie, avec sa voix douce et un calme qui semblent innés chez elle. Un calme quelque peu troublé durant les dernières semaines, car Émilie était à peine de retour d’un voyage en Espagne, qu’elle est repartie en direction des Territoires du Nord-Ouest : « J’ai appris ma date de départ (pour Hay River) à seulement deux jours d’intervalle », raconte-t-elle. La monitrice explique qu’elle n’a pas vraiment défait ses bagages avant de repartir.
« J’avais hâte d’être sur place! », dit Émilie, qui était impatiente de voir la réalité de l’endroit, malgré le stress que tout cela comportait. « C’était difficile de se parler juste par courriel! », avoue-t-elle. Ses premières impressions? « Il y a beaucoup de beau temps! », s’étonne celle qui a pu apprécier le solstice les deux pieds dans le sable de la plage du Grand lac des Esclaves. Même si elle trouve que Hay River est une petite ville, elle apprécie le paysage et la chaleur des gens, en général.
Son expérience aux TNO, elle l’entrevoit enrichissante. « J’ai pas mal de trucs à apprendre cet été! », partage Émilie, en mettant en relief les défis que la langue, les groupes d’âge, les responsabilités plus grandes et l’équipe plus petite lui feront vivre. Riche d’une expérience de trois ans dans les camps de jour, elle en connaît toutefois un rayon sur la planification et l’animation.
Des ateliers de théâtre, la mise sur pied d’un journal du camp de jour et des ateliers de cuisine seront des activités qu’elle tentera de réaliser, selon les aléas du va-et-vient des enfants durant l’été. Ayant déjà fait du théâtre, Émilie croit bien pouvoir adapter quelques exercices pour les enfants. « Ça peut être le fun pour les jeunes », assure-t-elle. « Venez vous amuser au camp! », lance-t-elle, en entrevue, à ses futurs participants.
Elle invite les gens à lui apporter leurs contenants, boîtes et tout autre article de recyclage afin de faire du bricolage. « Même les vieux boutons, on peut faire des bracelets », ajoute-t-elle.