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le Jeudi 21 octobre 2010 12:00 Francophonie

Francophonie à Fort Simpson Toujours au poste!

Francophonie à Fort Simpson Toujours au poste!
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À la veille de l’Assemblée générale annuelle (AGA) de l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR), les francophones de Fort Simpson ont confirmé qu’ils sont toujours au poste et qu’ils travaillent à former leur propre regroupement.

 

Initiés au cours des dernières années, les premiers contacts entre les francophones de Fort Simpson et ceux de Hay River, par l’entremise de l’AFCHR, ont permis à tous de rencontrer de nouveaux visages de la francophonie ténoise. Ces derniers ont d’ailleurs été de la dernière AGA de l’Association, l’an dernier. Qu’arrive-t-il avec Fort Simpson, un an plus tard?

Rock Matte, avocat francophone de Fort Simpson, affirme que l’intérêt de se regrouper entre francophones et francophiles dans la ville où il habite n’est pas mort. Au contraire, il a partagé, en entrevue, qu’il était toujours en campagne de recrutement et que des petits pas en avant avaient été faits.

« Ça continue tranquillement pas vite! », a-t-il lancé d’un ton joyeux. Pourquoi sont-ils si silencieux? M. Matte explique qu’ils sont en pleine discussion stratégique afin d’accroître le nombre de membres de leur regroupement qui s’est doté d’un comité exécutif, au printemps dernier. « Nous attendons que les gens soient pris en cage pour nous lancer », rigole M. Matte, en faisant référence à la transition entre le traversier et les routes de glace à Fort Simpson. Alors que tous ne pourront prendre la route, les francophones de Fort Simpson prévoient organiser une campagne afin de promouvoir l’adhésion d’un plus grand nombre de membres.

En décembre ou en janvier, M. Matte a annoncé leur intention d’organiser un souper bénéfice avec cuisine et musique françaises, un « repas dans le genre gourmet », partage le porte-parole, malgré lui, des « francophones de Simpson », avec un brin d’excitation.

Interrogé sur leur présence à l’AGA, cette année, Rock Matte a dit être toujours en attente d’une invitation de la part de l’AFCHR. Contactée à ce sujet, Catherine Boulanger, agente de développement de l’AFCHR, a répondu qu’entrer en contact avec les francophones de Fort Simpson avait malheureusement été très difficile cette année : « Nous avons tenté de les rejoindre à d’autres instances, sans succès ». Elle a affirmé qu’il était trop tard maintenant pour les faire venir aux frais de l’AFCHR. Elle a cependant confirmé qu’ils étaient les bienvenus. Loin de laisser tomber le réseautage, elle lance l’idée qu’il serait plutôt intéressant de créer une autre occasion pour qu’ils se réunissent tous, de nouveau, avant la fin de l’hiver.