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le Jeudi 28 octobre 2010 13:44 Éducation

Monitrice de langue à l’école Boréale Annabelle Brault, artiste dans l’âme

Monitrice de langue à l’école Boréale Annabelle Brault, artiste dans l’âme
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Les élèves de l’école Boréale, cette année, sont animés par une monitrice de langue créative et artistique.

Pianiste, danseuse, grande voyageuse et amoureuse de la francophonie, Annabelle Brault exécute son travail, cette année, en misant sur sa créativité et son amour des arts.

Elle joue du piano classique depuis huit ans, c’est d’ailleurs attablée au piano de l’école Boréale qu’elle a accordé une entrevue au journal. L’Aquilon interrompait une de ses séances musicales, ces dernières sont particulièrement appréciées par Jessica King, la secrétaire de l’établissement.

Pour Annabelle, l’environnement de travail qu’offre l’école Boréale est tout simplement génial. « Ce sont des gens qui ont à cœur leur travail! », s’exclame-t-elle, en rappelant le défi que représente l’enseignement en français à des élèves qui ont parfois une autre langue maternelle. Aspirant à devenir orthophoniste, la jeune fille considère son expérience à l’école francophone comme très constructive.

Annabelle Brault est une globe-trotter, elle est allée en voyage humanitaire à Cuba, elle a visité la Tunisie, le Mexique, le Togo, le Ghana, la France et elle est demeurée trois mois au Bénin. Tout ça, avant l’âge de 20 ans (la jeune femme étant âgée de 19 ans)!

Malgré tout cela, elle avoue avoir une méconnaissance quasi complète de la réalité canadienne, n’ayant voyagé que de Montréal à Toronto, au plus loin. Ce fut donc une belle découverte pour elle que celle de la francophonie en milieu minoritaire. Pour son été 2011, Annabelle s’est donné comme objectif de découvrir davantage le Nord canadien, tant qu’à y être. Pour l’instant, elle s’implique au sein du conseil d’administration de l’Association franco-culturelle de Hay River. « La francophonie me tient à cœur! », s’exclame-t-elle par ailleurs.

Originaire du petit village de Saint-Isidore, en banlieue sud de Montréal, une petite communauté rurale, la jeune femme dit avoir été élevée « dans le champ » de ses grands-parents. Ce n’est donc pas un univers complètement nouveau pour elle que de se retrouver dans une petite collectivité comme Hay River. « Je me suis reconnectée avec certaines choses comme la nature », explique celle qui a habité les deux dernières années sur l’île de Montréal. Les grandes villes, très peu pour elle. Elle se dit comblée à Hay River, où elle a des « colocs extraordinaires », la nature au pied de la porte et une tonne d’activités à faire. Petite anecdote en terminant : elle joue, depuis peu, au sein de l’équipe de hockey féminin. Une première à vie dans ce sport très physique!